Six heures - Neuf heures, le samedi

Si WhatsApp explose, il restera toujours du papier et un timbre. La lettre timbrée sʹadresse à lʹune ou lʹautre des personnalités qui font et défont lʹactualité. Avec lʹintimité que suppose une telle formule, Manuella Maury lève lʹencre et rejoint le large. Cette semaine elle sʹadresse au Monsieur Hulot gardien de la tendresse, celui de Jacques Tati.

Sʹil ne fallait retenir quʹun instant cette semaine sur La Première, cʹest celui-ci.

Cʹest une étonnante archive que nous propose notre archiviste Véronique Raboud pour ce premier samedi de décembre 2021. A la fois étrange et prémonitoire, elle réveille le mois de février 1981- le Sida nʹest pas encore connu comme tel, il le sera quelques mois plus tard, en juin de la même année. Le Dr Claude Hannoun, grand virologue de lʹInstitut Pasteur, explique au journaliste Eric Schaerlig que les scientifiques sont en alerte.

Les Yéniches sillonnent le pays depuis des générations avec leurs caravanes. Une communauté nomade reconnue par la Confédération. Mais en Suisse, il manque encore des places d'accueil.

Sous le radar de lʹactualité, une ultime chronique de Simon-Matthey Doret qui met en lumière un sujet dont la presse nʹa pas parlé ou qui nʹa pas fait les gros titres.

Nouvelle diffusion du 30 janvier 2021
Lʹactivité stimulerait la circulation sanguine, calmerait la douleur, renforcerait le système vasculaire et immunitaire (pas inutile en ce moment) et aurait un effet positif sur l'humeur. Rien que ça ! Andréanne Quartier a rencontré Gabriella Cuanoud qui pratique la nage en eau froide plusieurs fois par semaine dans le Léman. Une activité qui semble n'avoir que des bienfaits. Encore faut-il oser se jeter à l'eau ? Une rediffusion revigorante.

Cette semaine lʹoreille de notre programmateur François Pitton a retenu "Another Day in America", un titre interprété par la chanteuse americano-colombienne Kali Uchis et le chanteur portoricain, Ozuna, associés pour ce single qui devrait apparaître dans le prochain film de Steven Spielberg "West Side Story", prévu sur les écrans romands dès le mercredi 8 décembre 2021.

Dans notre rubrique 180 degrés, aujourdʹhui, on sʹintéresse au parcours de Camille Python. Cette jeune trentenaire vaudoise a radicalement changé de cap professionnel il y a quelques années. Reporter vidéo dans un média privé, elle a un jour posé sa caméra pour se lancer dans des études en soins infirmiers. Elle travaille aujourdʹhui au CHUV et a livré son parcours à Karin Jorio.

Par Grégoire Oggier.

Écrit trois mois après la destruction de Hambourg par lʹaviation alliée en 1943, "Lʹeffondrement" est le récit dʹun survivant qui évoque un monde englouti. Sans pathos ni amertume, Nossack, alors âgé de 42 ans, observe la transformation des habitants de Hambourg en sans-abris, les ruines de ce qui fut une ville prospère et le choc métaphysique que cet effondrement général provoque en lui. Avec une retenue et une lucidité rares, il décrit lʹabolition du passé et de lʹavenir enfouis dans un présent couleur de cendre. Par Geneviève Bridel

L'invité - La Suisse: terre fertile de l'engagement bénévole

Selon lʹoffice fédérale de la statistique, en Suisse le bénévolat représenterait 700 millions dʹheures par année, autrement dit un complément indispensable au fonctionnement socio-économique du pays. Mais donner du temps nʹest pas seulement une force de frappe financière, cʹest également pour certains, le moyen de sʹextraire de la solitude ou de donner un sens à sa vie. Après avoir passé 18 ans dans lʹindustrie, Nicolas Barras est devenu directeur de Bénévolat Vaud. Nommé en 2019, à la veille de la crise sanitaire, il témoignera de lʹimportance des secteurs associatifs et dʹentraide dans une société passablement instable. Il sera accompagné du chef d'antenne de La 1ère sur la RTS, Ambroise Jolidon, à une semaine de lancer lʹopération "Tout est possible", une semaine dʹémissions Radio et TV pour sʹentre-aider.
Invités: Nicolas Barras et Ambroise Jolidon
Chroniqueur: Mathieu Truffer

La société suisse vue et lue à travers la presse romande et alémanique. Par Sandra Zimmerli

C'est un dessert à la mode. Longtemps associé aux joies culinaires un peu régressives dégustées avec frénésie à New York, le cheesecake n'est autre qu'un gâteau au fromage blanc, plus ou moins dense. On peut l'adapter avec un fond de biscuit à base de pain d'anis. Une chronique de Pierre-Etienne Joye
La recette du cheesecake au citron anisé
Ingrédients pour un gâteau
125 g de petit beurre, 100 g de pain d'anis, 80 g de beurre, 400 g de fromage frais type Philadelphia, 400 g de séré à la crème, 200 g de sucre, 1 sachet de sucre vanillé, 40 g de maïzena. 100 g de crème acidulée, 4 oeufs, 1 citron.
Procédé
Concasser les biscuits, les réduire en chapelure. Les mélanger avec le beurre fondu et répartir le tout sur le fond d'un moule démontable beurré ou antiadhésif en tassant à la spatule. Enfourner 10 minutes à 180 degrés. Mélanger au fouet le fromage frais, le sucre vanillé et la maïzena. Ajouter les œufs puis la crème acidulée, le jus du citron et son zeste, tout en continuant de fouetter. Verser la préparation sur le fond de biscuits et cuire un quart d'heure à 210 degrés. Baisser le four à 90 degrés et laisser prendre pendant encore une heure. Laisser reposer dans le four éteint entrouvert, décorer avec des dés et tranches de citron confit au sucre, puis mettre au frigo pendant quelques heures.

Alors que le troisième opus de la franchise "Ghostbusters" est enfin sur les écrans, Julien Comelli revient sur "The Frighteners" de Peter Jackson (Le Seigneur des anneaux), excellent film de fantômes pourtant passé inaperçu lors de sa discrète sortie en 1996.

Laurent Dormond nous emmène à Yverdon (VD), dans l'atelier Manière Noir, à la rencontre de Claude-Alain Giroud, graveur en taille-douce depuis 1955.