Six heures - Neuf heures, le samedi

par Antoine Droux

Il se présente comme homme sage-femme indépendant. Adrien Bruno, 30 ans, est en train de faire un master en science de la santé, filière sage-femme, un nouveau master qui sʹest ouvert à Lausanne en été 2017. Il est le seul homme de cette première volée et y consacre actuellement le 60% de son temps. Le 40% restant, il pratique chez les femmes à domicile, où il se rend à moto. Extrait du reportage de Gabrielle Desarzens diffusé le 09.04.18 dans Vacarme, sur La 1ère.

Abandons, accidents, ruptures amoureuses, rien ne réussit à notre héroïne catastrophe. "On peut se laisser choir ou faire le saut de lʹange. Être boiteux ou devenir flamant rose. Une interview de Diane Ducret diffusée le 10.04.18 dans Vertigo sur La 1ère à propos de son livre: "La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose" (éditions Flammarion). Par Christine Gonzalez.

Simone de Beauvoir est morte il y a 32 ans, jour pour jour, le 14 avril 1986. Véronique Raboud a sélectionné lʹune des interviews quʹelle a accordées à la RTS dʹalors, en novembre 1948. Simone de Beauvoir est invitée sur notre antenne pour parler dʹun livre quʹelle vient de publier chez Gallimard. Intitulé " LʹAmérique au jour le jour ", cet ouvrage est une sorte de journal de voyage, tenu par la philosophe et écrivaine durant quatre mois de pérégrinations Outre-Atlantique.

Depuis 2016 le groupe de musique folk The Company of Men propose de jouer et chanter dans les salons des particuliers.
Grégory Wicky lʹun des quatre membres de ce groupe raconte au micro de Théo Chavaillaz à quoi ressemblent ces concerts acoustiques.

par Hervé Borsier

Cʹest ce quʹon pourrait appeler un contre-feu particulièrement astucieux. Faire évacuer les squatteurs-zadistes de Notre-Dame-des-Landes en début de semaine, pour détourner lʹattention de lʹopinion publique des grèves diverses qui paralysent le pays. Bravo Monsieur Macron, vous avez le sens du timing. Les images de policiers en tenue de Robocop sʹen prenant à quelques centaines de jusquʹau-boutistes, dans un climat plus ou moins violent ont fait le tour des médias. La France adore ces moments de tension, qui alimentent son histoire. Le soir entre la poire et le fromage, on peut aisément en causer en famille, à coup de pour ou contre et de mauvaise foi. De belles joutes verbales, comme en mai 68 où les assiettes volaient dans la cuisine lorsque les parents et les enfants sʹinvectivaient à propos de la légitimité des manifestations. Et puis… sʹengueuler le soir permet dʹoublier quʹon nʹaura pas de train pour aller travailler le lendemain matin.
Présenté ainsi le tableau serait presque pittoresque. Sauf quʹil ne lʹest pas. Même si certains romantiques, notamment les étudiants qui font le siège de leurs universités, rêvent de rééditer le coup de 68, le blocage actuel de la France nʹa plus rien à voir avec le mouvement libératoire issu des Trente Glorieuses. Il est même tout le contraire, puisque les conservateurs ont changé de camp. En 2018 les tenants de lʹordre ancien ne sont pas à chercher du côté du gouvernement mais bien de celui des éternels révoltés professionnels. Rappellons quʹEmmanuel Macron a cédé en ce qui concerne Notre-Dames-des Landes et abandonné le projet de construction de lʹaéroport, captant lʹesprit du temps qui nʹest plus celui du bétonnage mais plutôt celui de la protection de lʹenvironnement. Alors pourquoi continuer à se battre pour une cause qui nʹexiste plus, si ce nʹest peut-être parce que la lutte dogmatique donne à ceux qui la mènent un sentiment dʹexister pleinement…Et que dire de ces cheminots qui inventent une grève à temps partiel, deux jours sur cinq jusqu'à la fin juin prochaine ? Eux dont le statut existe depuis 1920, sans modification profonde, avec la possibilité de faire valoir leurs droits à la retraite entre 52 et 57 ans…perspective qui fait saliver les salariés du privé, qui nʹont pas la possibilité de faire grève, sous peine de perdre leur emploi. Car cʹest bien là tout lʹenjeu : la définition de lʹemploi de demain. Sʹarc-bouter sur dʹanciens acquis ne fera que prolonger le déclin. Sʹil leur fallait une cause dʹavenir, on pourrait suggérer à tous les grognards de la république de se battre, par exemple, pour un revenu de base universel, qui torpillerait comme ils le souhaitent la toute-puissance de la finance, et qui créerait un vrai mécanisme de solidarité entre les individus.

Les temps forts des de la RTS sélectionnés par les journalistes de RTS.ch:
Dans la Matinale de La 1ère, lʹémotion incontrôlée dʹun commentateur sportif italien lors du but qui éliminait les footballeurs du FC Barcelone. Dans Temps présent (RTS Un), lʹentraînement pour le moins intensif dʹune fanatique de fitness. Dans Entre nous soit dit (La 1ère), la mise en garde de lʹentraîneur dʹarts martiaux zen Jean-Marc Baudat. Dans Tout un monde (La 1ère), un extrait dʹune nouvelle série TV qui fait énormément de bruit en Egypte. Enfin dans Les Dicodeurs (La 1ère), le compositeur Valentin Villard se lance dans sa version du Ranz des vaches. Retrouvez toutes ces émissions dans leur intégralité dans Play RTS. Une chronique préparée cette semaine par Alexandre Chatton, de lʹéquipe dʹédition de RTS.ch

par Katja Schaer

Peut-être le début de la fin de lʹexploitation abusive des contenus journalistiques par Facebook. Alors que les députés américains mesurent lʹampleur de lʹirresponsabilité de Marc Zuckerberg le monde journalistique espère bénéficier des contraintes quʹimposeront probablement les autorités à la multinationale. Données personnelles, exploitation abusive de contenus, utilisateurs trompés, quels espoirs pour les journaux longtemps pillés?
Avec : Philippe Bach, journaliste au Courrier, responsable de la rubrique Suisse.

La société est frappée de plein fouet par la vague numérique. Le monde du travail change, lʹéconomie aussi, avec de nouveaux modèles qui se mettent en place. Dans ce cadre de vie, les jeunes qui terminent leur formation ou leur scolarité doivent sʹintégrer dans un milieu qui tangue et se cherche, pour le meilleur ou pour le pire. Chronique: Huma Khamis et Pauline Seiterle.
Invité: Fabrice Plomb, sociologue, maître dʹenseignement et de recherches à lʹUniversité de Fribourg et conseiller socio-professionnel à la fondation Job Service à La Chaux-de-Fonds. Par Antoine Droux.