"CQFD" le vendredi, c’est VIP. Nous recevons plus longuement un ou une scientifique pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourd'hui, Antoine Droux a invité Karin Diserens, médecin adjoint au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), responsable de la nouvelle Unité de neuro-rééducation aigüe du département des neurosciences cliniques. L'occasion de parler coma et état de conscience Portrait Karin Diserens est deux fois médecin, en allemand et en français. Lorsqu’elle arrivée en Suisse romande, une fois ses études bouclées en Allemagne, elle a dû refaire sa médecine dans la langue de Molière. Elle est une des sept personnes en Suisse à bénéficier des deux spécialisations FMH que sont la neurologie et la médecine physique et rééducation. Karin Diserens a créé de toute pièce l’Unité de neurorééducation aigüe du CHUV, la seule de Suisse. On y étudie les différents états de conscience, on y soigne aussi les patients qui sortent du coma. Une discipline encore rare, qui vaut parfois à notre invitée d’être qualifiée de "Winkelried de la neurorééducation", en référence à ce cher Arnold, qui s’est jeté sur les lances des Habsbourg à Sempach en 1386 pour offrir la victoire aux Confédérés. Et quand Karin Diserens n’est pas médecin, elle est maman de trois filles. Elle s’adonne à au moins une demie-heure de sport et à 15 minutes de méditation chaque jour. Et comme si ça ne suffisait pas, elle a joué du violon avec l’Orchestre symphonique de Lausanne.