Giulia Steingruber a rendez-vous avec l'histoire du sport helvétique le 5 août, date de la finale du saut aux JO de Londres. La St-Galloise tentera de devenir la première Suissesse médaillée aux Jeux en gymnastique artistique.
Sur le papier, Giulia Steingruber fait partie des favorites. Ses résultats lors des derniers grands rendez-vous en témoignent: 3e aux Européens 2012 de Bruxelles, 5e aux Mondiaux 2011 de Tokyo.
Reste à savoir comment elle gérera la pression relative aux Jeux. La benjamine de la délégation suisse à Londres (18 ans et 4 mois) devra avoir un mental d'acier dans l'impressionnante O2-Arena, garnie de plus de 20'000 spectateurs.
Un nouveau saut à deux vrilles
Pour la première fois, elle pourrait présenter un Tsukahara avec deux vrilles, contre une seule jusqu'ici. La réussite de ce saut reste toutefois aléatoire, comme l'explique son entraîneur Zoltan Jordanov: "Parfois elle le réussit très bien à l'entraînement, parfois pas du tout". La gymnaste et son coach décideront sur place s'il faut tenter ou non cette deuxième vrille.
La concurrence s'annonce aussi rude avec la nouvelle terreur américaine McKayla Maroney (16 ans) et l'inusable allemande Oksana Chusovitina, 37 ans et déjà médaillée d'or en 1992 à Barcelone par équipes ! Ce duo avait survolé la finale du saut aux derniers Mondiaux de Tokyo.
Avant d'en découdre le 5 août en finale du saut (top 8), Giulia Steingruber devra passer les qualifications programmées le 29 juillet. A cette occasion, elle espère aussi obtenir son billet pour la finale du concours général (top 24).
si/bond