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Frédéric Favre: "En Suisse on ne veut pas des Jeux avec beaucoup de constructions"

Frédéric Favre, conseiller d'Etat valaisan et vice-président de Sion 2026, répond aux questions de la RTS. [RTS]
Frédéric Favre, conseiller d'Etat valaisan et vice-président de Sion 2026, répond aux questions de la RTS. - [RTS]
"En Suisse, on a tout ce qu'il faut pour faire des Jeux", mais il faut l'expliquer, a réagi dimanche sur la RTS Frédéric Favre, vice-président de Sion 2026, après un sondage négatif pour la candidature valaisanne.

Alors qu'un sondage Tamedia indique que presque 60% des Suisses sont opposés au projet de candidature de Sion pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver en 2026, le conseiller d'Etat valaisan en charge du Département de la sécurité, des institutions et du sport ne se montre pas surpris par ce résultat.

En Suisse on a tout ce qu'il faut pour organiser des Jeux

Frédéric Favre, vice-président de Sion 2026

"Quand on pose la question aujourd'hui 'est-ce que vous voulez des Jeux?', on a en mémoire Sotchi ou ces derniers Jeux avec beaucoup de constructions et ça, en Suisse, on n'en veut pas. C'est notre rôle d'expliquer qu'on ne veut pas du tout faire ça", explique Frédéric Favre, interrogé pour le 19h30.

"Si vous regardez Sotchi ou Pyeongchang, on a construit beaucoup de choses, comme quatre patinoires les unes à côté des autres" en Corée, alors qu'"en Suisse on a tout ce qu'il faut". "On veut simplement louer les emplacements existants", argumente le vice-président de Sion 2026. "Tous les déficits ont été faits par les infrastructures" lors de nombreux Jeux, rappelle le conseiller d'Etat.

Bon pour toute l'économie

Frédéric Favre ajoute que bien des corps de métier seraient impliqués dans l'organisation des Jeux en Valais et que ceux-ci profiteraient à toute l'économie, pas seulement aux hôteliers et restaurateurs ainsi qu'aux promoteurs.

Pour rappel, les Valaisans sont appelés à se prononcer le 10 juin sur une participation financière du canton d'un montant maximal de 100 millions de francs. Cette enveloppe financière est destinée à financer des infrastructures pérennes de 60 millions de francs. Le solde est prévu pour la prise en charge des frais de sécurité. Le Parlement cantonal en débattra lors de sa session de mars.

Sujet traité dans les journaux horaires de RTS La Première

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