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Wawrinka se saborde en huitièmes de finale

Stan Wawrinka ne verra pas les quarts de finale à Gstaad. [Peter Schneider]
Stan Wawrinka ne verra pas les quarts de finale à Gstaad. - [Peter Schneider]
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Jaume Munar
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Stan Wawrinka
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Le 20 juil. à 17:30
Stan Wawrinka (ATP 74) a laissé filer une opportunité peut-être unique de cueillir un 17e titre sur le circuit. Il s’est incliné dès les 8es de finale du Swiss Open de Gstaad. Finaliste malheureux en 2005 dans le Saanenland, le Vaudois de 38 ans a été battu par l’Espagnol Jaume Munar (110) 7-6 (7/3) 6-1 au 2e tour.

Le Vaudois, qui n’a atteint qu’une seule fois les demi-finales depuis son retour de blessure au printemps 2022 (à Metz l’automne dernier), aurait pu être le 1er Suisse à se hisser en quart de finale à Gstaad depuis sa dernière visite dans l’Oberland bernois en 2013. Il avait alors été contraint à l’abandon face à Feliciano Lopez.

Dix ans plus tard, l’occasion était belle pour l’ex-no 3 mondial, dont le dernier titre sur l’ATP Tour remonte au printemps 2017 à Genève. Il aurait affronté pour la 1re fois le modeste Argentin Pedro Cachin (90) qui a sorti la tête de série no 1 du tableau Roberto Bautista Agut (25).

Un manque de précision

Mais pour cela, il aurait fallu être plus constant. Le droitier de 38 ans est assez mal entré dans cette partie, cédant d'emblée son engagement. Mais à 2-0 pour Munar, Wawrinka a relevé la tête en remportant cinq jeux de rang. Mais alors qu'il a bénéficié d'une balle de break, le triple vainqueur en Grand Chelem a laissé passer sa chance pour finalement voir son adversaire revenir à 5-5. Malgré un sursaut, il a ensuite perdu nettement le tie-break 7/3.

Dans la 2e manche, Wawrinka a abandonné son service pour être rapidement mené 3-0. Incapable de trouver la bonne longueur, Stan The Man a commis un nombre incalculable d'erreurs directes. En face, Munar a bien compris que sa régularité dans le jeu était son passeport pour les quarts de finale. L'Espagnol a conclu le match sur sa 2e balle de match et sur un coup droit beaucoup trop long de son adversaire.

ats/tzing

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