La baffe, la boucherie, la tuerie

Alors que la finale de la

Coupe Davis pointe le bout de son nez (j-8), la Neue Zürcher Zeitung ne cache pas son inquiétude.

Wawrinka

"replonge dans la crise... Son manque d'assurance est palpable". En tout cas contre Djokovic. 

"Même si c'est Djokovic le bourreau, une telle doudoune ne peut pas faire du bien au moral de Wawrinka", estime le quotidien français L'Equipe, qui titre "une boucherie".

 29 à la suite pour Djokovic

Pour La Liberté,"face à ce Djokovic là (Monsieur sans gluten), il n'y avait pas grand-chose à faire". Il est vrai que le Serbe reste sur une série de 29 succès en indoor. "Aujourd'hui, il m'a tué mais face à un tel joueur, ça arrive quand on passe un petit peu à côté. Il faudra vite oublier cette défaite", a expliqué "Stanley", comme aime à l'appeler Federer, au journal fribourgeois.

Le Blick joue de son côté la carte de la positive attitude. Malgré cette gifle, le no2 suisse peut encore se qualifier pour les demi-finales du Masters. Pour cela, le Vaudois devra battre Cilic vendredi et Djokovic en faire autant contre Berdych. Pour Lüthi, capitaine de la Coupe Davis, "Stan est prêt. Il l'a prouvé contre Berdych (lundi)".

Benneteau passe les Mousquetaires au peigne fin

Tsonga, Gasquet, Monfils et Simon

ne sont pas à Londres mais à Bordeaux pour préparer "leur" finale de Coupe Davis à Lille. Le Matin a rencontré le 5e mousquetaire

Julien Benneteau.

"Jo (Tsonga)

est un guerrier qui possède un

physique hors-norme... Quand Richard

(Gasquet) parvient à se lâcher totalement, il n'a aucune limite... Gaël (Monfils) c'est un peu l'Usain Bolt du tennis... Gilles (Simon) a l'oeil et puis c'est un métronome".

Directeur technique du tennis français, Arnaud Di Pasquale avec évoque enthousiasme cette finale de Coupe Davis dans la Tribune de Genève: "Elle s'annonce magnifique. Toutes les conditions sont réunies pour que l'on vive un très grand moment de tennis".

L'équipe de Suisse de football a, elle, rendez-vous à St-Gall samedi pour y affronter la Lituanie. Si elle entend participer à l'Euro 2016 en France, la Nati n'aura pas le droit à l'erreur car elle a déjà épuisé 2 jokers (contre l'Angleterre et la Slovénie), résume le charismatique Valon Behrami.

Et le Tessinois de 29 ans, à Hambourg depuis cette saison, d'expliquer dans le Journal du Jura, notamment, qu'il "ne pouvait pas rester à Naples. En tout cas pas avec Rafael Benitez comme entraîneur... J'ai joué une grande partie de la saison dernière avec une blessure à un pied, et à l'autre à partir d'avril. Je ne pouvais jouer que sous infiltration. Il n'ignorait rien de cette situation ... J'ai dit basta".

Drmic à Hambourg avec Behrami et Djourou?

Coéquipier de Behrami à Hambourg, le sympathique genevois Johan Djourou explique, lui, à la Neue Zürcher Zeitung son départ à l'âge de 15 ans pour Arsenal. "C'était une proposition que je ne pouvais pas refuser... Mon père était un peu réticent car il savait que ce serait difficile pour le petit Johan de devoir rentrer un an plus tard en Suisse s'il ne réussirait pas à Londres... Je ne regrette rien".

Au chapitre des possibles prêts ou transferts, 20 Minuten nous apprend que Josip Drmic, sur le banc à Leverkusen, intéresserait... Hambourg et que la Juventus ferait les yeux doux à Xherdan Shaqiri (Bayern Munich) et à Silvan Widmer (Udinese). Le Blick évoque, quant à lui, l'intérêt du Borussia Dortmund pour engager Roman Bürki, sous contrat à Fribourg jusqu'en 2018.

Miguel Bao - twitter @migbao