Publié

Cancellara "trop seul" pour gagner

Le visage en dit long. Non, Fabian Cancellara n'est pas content avec cette 3e place. [Panoramic]
Le visage en dit long. Non, Fabian Cancellara n'est pas content avec cette 3e place. - [Panoramic]
La 3e place de Fabian Cancellara à Paris-Roubaix et ce 1-0 de Bâle à Sion, fruit d'un "penalty controversé" occupent l'essentiel des pages de la presse helvétique en ce lundi 14 avril.

"En infériorité numérique", Fabian Cancellara n'a donc "pas pu tout faire tout seul", estime 20 minutes, qui met l'accent sur ce 12e podium de rang dans "les "monuments" du cyclisme, une régularité ahurissante".

Le refrain ne varie guère dans la Tribune de Genève"Esseulé, Fabian Cancellara ne peut pas toujours gagner". Le quotidien genevois souligne que le Bernois n'a pas été "épaulé efficacement par son équipe", mais que "Cance n'en a pas pipé mot à ce sujet".

"Seul face à une quinzaine de coureurs, je ne pouvais que perdre", dit encore Fabian Cancellara dans L'Equipe, qui précise que "face à la presse, il avait désamorcé toute éventuelle polémique sur la faiblesse de son entourage".

"L'expression ne laisse aucun doute, il est déçu"

"Cance" a été "lâché" par ses coéquipiers. Aucune chance de gagner. [KEYSTONE - Nicolas Bouvy]
"Cance" a été "lâché" par ses coéquipiers. Aucune chance de gagner. [KEYSTONE - Nicolas Bouvy]

Pour Blick, le constat est simple: "ses propres coéquipiers privent Cancellara de la victoire". "Il essaie de ne pas dire un mot. Il est fâché, pas content avec cette 3e place à Paris-Roubaix".

La Berner Zeitung met elle aussi l'accent sur la déception de "Spartacus". "Sur le podium, Cancellara essaie de ne pas paraître déçu. Mais l'expression ne laisse aucun doute: le vainqueur 2013 ne se contente pas de ce 3e rang". Et "digérer, ça prendra un peu de temps".

Le Matin, lui, se demande si cette 3e place de Cancellara était "une demi-victoire ou une demi-défaite". "On le crut satisfait" avec ce 12e podium, "mais on nuança notre impression lorsque le responsable de la communication annonça son forfait pour la conférence de presse". "Sans doute déçu", le Bernois a écopé d'une amende pour ce "forfait".

Le "penalty de la discorde" à Sion

La victoire 1-0 du FC Bâle à Sion était l'autre sujet "sensible" du jour. Pour Le Matin, le FCB "a profité d'un coup de pouce de l'arbitre", du "penalty de la discorde". Et même si le quotidien lausannois constate que "Sion ne s'est créé aucune occasion franche", il s'interroge tout de même: "dans quelle mesure l'arbitre Alain Bieri a-t-il décidé de l'issue de la saison 2013/2014?"

Pas content de ce penalty sifflé contre son FC Sion, Raimondo Ponte. [KEYSTONE - Valentin Flauraud]
Pas content de ce penalty sifflé contre son FC Sion, Raimondo Ponte. [KEYSTONE - Valentin Flauraud]

Pour 20 minutes"c'est un penalty jugé litigieux par les Valaisans" avec, au final, "une défaite très difficile à encaisser". A

Sion

, on crie même au complot. "A la ligue, il leur faut une finale entre Bâle et GC, c'est logique...". Mais, "la SFL n’a jamais empêché les Valaisans de faire les bons choix au bon moment".

Même si "le penalty divise" également pour Le Nouvelliste, celui-ci met plutôt l'accent sur ce "Sion qui n'y arrive pas". "Privée d'impulsion et de jeu vers l'avant, l'équipe sédunoise a été incapable d'exploiter la fatigue de son hôte" après sa débâcle à Valence.

L'Europa League, justement. Blick évoque l'ambiance délétère qui règne après Valence au sein du FC Bâle, "où plus un jour ne se passe sans éclat".

Des "jeunes qui valent déjà des millions" à Nyon

24 heures a pour sa part eu la chance d'assister "dans une ambiance délirante" au choc entre Liverpool et Manchester City (3-2), 25 ans après la tragédie et les 96 morts d'Hillsborough. Une "émotion intense", une "somptueuse minute de silence", puis "le football a repris ses droits. Dans l’hystérie la plus totale", raconte le quotidien.

Journée très émouvante à Liverpool. [KEYSTONE - Jon Super]
Journée très émouvante à Liverpool. [KEYSTONE - Jon Super]

De son côté, La Côte s'est intéressée à l'

UEFA Youth League

, dont la phase finale se tient à

Nyon

ces jours, et à "ces jeunes qui valent déjà des millions". Et le quotidien vaudois de mettre en lumière le travail de

Paul Burgess

, ex-jardinier d'

Arsenal

et aujourd'hui au

Real Madrid

. C'est lui qui a été chargé de "bichonner" la pelouse de Colovray, pour ces jeunes "qui chaussent déjà de l'or en barre". La finale opposera ce lundi (16h30) le

Barça

au

Benfica

.

Au moment de s'attaquer à la terre battue, Stanislas Wawrinka annonce, dans une interview accordé au Matin"avoir remis sa tête à l'endroit", "que le scénario de la Coupe Davis lui a fait beaucoup de bien". Le Vaudois doit changer. "Je ne peux plus donner autant de temps, aux amis, aux fans. Je suis obligé de mettre des barrières. C’est là où je dois être différent...".

Daniel Burkhalter - Twitter: @DaniBurkhalter

Publié