"Nous devons garder en tête que tout n'est pas aussi beau que ça en a l'air aujourd'hui, tout comme tout n'a pas toujours été aussi mauvais que ce qu'on a pu dire dans le passé. Je suis heureux, après les JO, que nous ayons su montrer notre vrai visage. Les écarts sur la scène internationale sont extrêmement minimes".
Si disputer la finale a été une magnifique expérience, Raffainer a un objectif plus pragmatique: être présent en quart presque chaque année. "Comme ça, les jeunes joueurs peuvent apprendre à gérer ces matches à élimination directe. Je suis très heureux aujourd'hui, mais je sais aussi que, dès la semaine prochaine, nous allons avoir beaucoup de travail."
ats/alt
"Le hockey suisse a fait un grand pas en avant"
Le reste de la délégation, elle, n'a pas boudé son plaisir. Lunettes de soleil sur des yeux fatigués, les joueurs ont tour à tour exprimé leur joie. "Le soutien du public est incroyable et nous l'avons ressenti durant le Mondial. Merci beaucoup!", déclare un Roman Josi qui concède que, même le jour d'après, la défaite "est dure à avaler" "Le hockey suisse a fait un grand pas en avant... J'espère qu'un jour, nous pourrons ramener l'or", renchérit le défenseur bernois des Nashville Predators.
"Genération impertinente"
Dans le regard de Patrick Fischer, on pouvait encore lire sa déception. Il n'empêche que le sélectionneur national est fier de sa troupe: "Cette génération est impertinente, a confiance en elle et prend du plaisir." "Nous avons tous tiré à la même corde", retient pour sa part Nino Niederreiter.