Modifié

"On ne se retrouve pas tous les jours avec l'opportunité de remporter une telle compétition", affirme Jan Cadieux

Rod, Cadieux, Ohlsson et Pudas (de gauche à droite) posent à côté du trophée tant convoité, à la Praille. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Rod, Cadieux, Ohlsson et Pudas (de gauche à droite) posent à côté du trophée tant convoité, à la Praille. - [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Quinze ans après le sacre des ZSC Lions lors de l'ancienne mouture de la compétition, GE-Servette aura l'occasion, mardi (à suivre dès 19h00 sur RTS 2), de devenir le 2e club helvétique vainqueur de la Ligue des champions. En finale aux Vernets, les Grenat devront pour ce faire dominer les Suédois de Skelleftea, qu'ils affronteront pour la première fois de leur histoire en CHL.

Le champion de Suisse et sa légion finlandaise, qui bénéficie de l'avantage de jouer à domicile dans une patinoire pleine à craquer complètement acquise à sa cause, part a priori favori de ce duel. Mais Skelleftea, 5e formation de son pays à atteindre la finale de la CHL depuis la renaissance du tournoi en 2014, ne l'entend évidemment pas de cette oreille.

Le club triple champion de Suède, actuel 4e de SHL, vise un premier trophée au plus haut niveau continental. Tout comme GE-Servette, dont l'unique titre en National League remonte, on le sait, au printemps dernier.

Notre confiance est au beau fixe

Robert Ohlsson

"Notre confiance est au beau fixe, après que nous avons enchaîné les bons résultats en championnat (réd: 4 succès de rang), a prévenu Robert Ohlsson lors de la conférence de presse d'avant-match au Stade de Genève. Dès le coup d'envoi, nous devrons avoir la bonne attitude", a poursuivi le coach de la formation sise au nord de la Suède.

Skelleftea est sur le point de jouer un 3e match de suite à l'extérieur, SHL incluse. "Nos familles nous manquent, mais cela contribue à renforcer l'esprit d'équipe, explique le défenseur Jonathan Pudas, capitaine de la formation suédoise. Je me réjouis de cette finale depuis un bon moment déjà. Genève est un club de haut niveau et nous devrons nous surpasser pour nous imposer".

Il faudra que nous soyons affamés et humbles

Jan Cadieux

Quid du côté de GE-Servette, invaincu cette saison à domicile en Ligue des champions? "Nous devrons donner notre maximum durant 60 minutes, estime Jan Cadieux. Notre état d'esprit devra être identique à celui affiché lors de la conquête de notre titre de champion: il faudra que nous soyons affamés et humbles", continue le coach des Aigles.

Points négatifs, le club du bout du lac reste toutefois sur une sèche défaite 6-1 dans son antre face à Davos vendredi. Et son capitaine Noah Rod, blessé mais tout de même présent face aux médias -"afin que celui qui aurait dû me remplacer puisse se reposer"- a récemment dû mettre un terme à saison.

"On ne se retrouve pas tous les jours avec l'opportunité de remporter la Ligue des champions. C'est une chance unique, avoue Cadieux. On s'était fixé cet objectif en début de saison. Je veux que mes joueurs profitent de ce moment", conclut le Canado-Suisse.

De Genève, Michaël Taillard

Publié Modifié

Qui portera le "C" en l'absence de Noah Rod?

A la question de savoir qui portera le "C" sur la poitrine en l'absence de Noah Rod, Jan Cadieux raconte que 2-3 pistes ont été explorées. "On voulait d'abord partir avec deux "A" (réd: assistants), mais il faudra obligatoirement un capitaine sur la feuille de match. Au moment voulu, on en nommera un. On en a discuté à l'interne et ça dépendra de l'alignement", dit l'entraîneur.

Un habituel assistant comme Tanner Richard, Arnaud Jacquemet, voire Roger Karrer pourrait donc être le fameux héritier du capitanat. Quant à la présence ou non de Rod derrière le banc des joueurs afin de jouer le rôle de motivateur, une décision sera là aussi prise à l'instant T.