"Le pied, ça va. C'est le plus important cette année", a expliqué Steingruber quatre jours avant son premier concours après plus d'une année et sa participation aux Jeux olympiques de Rio.
Le 14 août 2016, Steingruber était entrée dans l'histoire de la gymnastique suisse avec la médaille de bronze olympique du saut, soit la première médaille féminine suisse aux Jeux. Ensuite, elle s'était blessée au pied en tombant lors de la finale au sol. Elle avait dû observer une pause de deux mois avant de se soumettre à une opération à la cheville droite en janvier.
Elle a repris l'entraînement depuis six semaines et peut désormais effectuer tout le programme sous la conduite du nouvel entraîneur en chef, Fabien Martin. Mais dans les exercices au sol, son pied se rappelle souvent à son mauvais souvenir. "Il y a eu des jours difficiles", a convenu Steingruber.
Sur son engin préféré - le saut - elle n'a pas encore retrouvé son niveau de 2016, année où elle avait enlevé le titre aux Championnats d'Europe à Berne. "Je serai complètement d'attaque pour 2018", glisse la St-Galloise.
ats/adav
Des compétitions, mais avec précaution
De prime abord, Steingruber va disputer avec précaution les compétitions inscrites à son programme ces prochaines semaines. Après Morges, elle disputera également les Championnats de Suisse par équipes à Bulach, avant de tenter sa chance aux Championnats du monde début octobre à Montréal.
Au Québec, la Saint-Galloise de 23 ans ne cherchera pas les titres. Son objectif sera de se qualifier pour la finale du concours général, les possibilités en individuel étant difficiles à évaluer. D'un côté, elle n'a pas encore choisi clairement le programme qu'elle entend montrer et de l'autre, il est difficile de jauger le niveau de la concurrence au début d'un nouveau cycle olympique.