Christian Constantin a été reconnu coupable de lésions
corporelles simples, a indiqué le président du tribunal
administratif de Lucerne, qui confirmait des informations de
différents médias.
La première instance l'avait condamné à une peine de prison de six
semaines avec sursis, estimant qu'il s'en était pris non seulement
à l'arbitre, mais aussi à son adjoint, le juge de touche.
Prison commuée en amende
La cour d'appel l'a en revanche acquitté de cette deuxième
accusation. Elle a commué la peine de prison avec sursis en une
peine pécuniaire de 35 jours-amende à 700 francs, avec une période
probatoire de deux ans, conformément au nouveau Code pénal.
Christian Constantin devra en outre dédommager l'arbitre. Le
montant de l'indemnisation sera fixé lors de la procédure
civile.
ats/bao
Les arbitres accusent
En l'absence d'images, on ne saura jamais ce qui s'est vraiment passé ce 5 décembre 2004.
Après un match très émotionnel opposant Kriens à Sion, l'arbitre accorde un penalty à l'équipe lucernoise qui égalise 2 à 2. Le public envahit alors la pelouse et les officiels prennent la fuite.
L'arbitre tombe, se blesse à la cage thoracique. Son adjoint est retrouvé sans connaissance avec des épanchements sanguins au bas ventre. Le premier accusera Christian Constantin de lui avoir fait un croc-en-jambe, le second affirmera que le président du FC Sion l'a frappé aux parties génitales.
Faute de témoins, les juges passent désormais l'éponge sur la deuxième accusation.