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Une demi-finale "20 étoiles" entre le Real Madrid et le Bayern

Jude Bellingham (no 5) et les Madrilènes viendront-ils à bout des Bavarois emmenés par Harry Kane ? [KEYSTONE - MANU FERNANDEZ]
Jude Bellingham (no 5) et les Madrilènes viendront-ils à bout des Bavarois emmenés par Harry Kane ? - [KEYSTONE - MANU FERNANDEZ]
Mardi soir sur la pelouse de l'Allianz Arena, ce sont 2 des plus beaux palmarès du football européen qui vont s'affronter, des étoiles plein les yeux et sur les maillots: 14 pour le Real Madrid, détenteur du record, et 6 pour le Bayern, 3e club le plus titré en C1.

L'Europe reste l'unique opportunité de décrocher un trophée cette saison pour le Bayern, dépossédé du titre national pour la 1re fois depuis 2013 par le Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, alors que la Coupe d'Allemagne n'est plus d'actualité (sorti par Sarrebruck, pensionnaire de D3).

Les Madrilènes ont éliminé Manchester City, tenant du titre, en 1/4 de finale, et constituent un dernier et immense obstacle pour les Munichois vers Wembley, où ils ont conquis leur 5e étoile en 2013 dans une finale 100% allemande contre Dortmund, dont un remake est possible (le BVB affronte le PSG).

Kane face à Bellingham

Arrivé en Bavière pour débloquer son palmarès, Harry Kane (42 buts cette saison, dont 7 en C1) rêve de le faire dans son jardin londonien le 1er juin. Mais il devra d'abord se défaire de son coéquipier en sélection anglaise, Jude Bellingham, qui poursuit le même but pour sa 1re saison madrilène.

afp/bur

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26 confrontations entre Real et Bayern

En prenant en compte l'édition 2024, le Bayern et le Real auront joué 29 des 69 finales (11 pour les Allemands et 17 pour les Espagnols pour l'instant). Et les deux clubs se sont affrontés à 26 reprises, quasiment toujours en phase à élimination directe, mais jamais en finale sur terrain neutre.

Tuchel se méfie

Face au Real, quasiment assuré de décrocher le titre en Liga et déterminé à aller décrocher une 15e couronne européenne, Tuchel se méfie d'un adversaire capable d'accélérer en une fraction de seconde. "Si on regarde leurs buts et que l'on met sur pause 10 secondes avant, on ne les voit pas toujours venir", a prévenu Thomas Tuchel.

Du 50/50 ?

"On a à coup sûr notre chance. Je ne veux pas sortir la traditionnelle phrase +C'est du 50/50+, mais c'est du 50/50", a glissé le directeur sportif du Bayern, Max Eberl, après la victoire samedi des Munichois contre Francfort dans un match de championnat sans enjeu.