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En barrages, la grande peur de l'Italie

Giorgio Chiellini et l'Italie, à nouveau dos au mur. [Keystone - Georgios Kefalas]
Giorgio Chiellini et l'Italie, à nouveau dos au mur. - [Keystone - Georgios Kefalas]
Jamais l'Italie n'a manqué 2 Coupes du monde consécutives: devancés par la Suisse dans les éliminatoires, les champions d'Europe ont 2 matches de barrages à gagner pour éviter un fiasco historique. L'Italie doit pour cela surmonter le traumatisme de la qualification manquée en 2018.

"Notre objectif est de gagner le Mondial, mais pour cela, il faut remporter ces deux matches", a lancé le sélectionneur Roberto Mancini avant la demi-finale de barrage contre la Macédoine du Nord, jeudi (20h45) à Palerme.

Pour espérer jouer la qualification mardi prochain au Portugal ou en Turquie, l'Italie doit éviter le trop-plein de confiance contre la 67e nation mondiale. La Squadra azzurra a abandonné le billet direct pour le Mondial à la Suisse. La faute notamment à 2 nuls contre la Suisse (0-0, 1-1) avec 2 penalties ratés par Jorginho.

Un traumatisme

Voilà comment l'Italie est contrainte d'en passer à nouveau par de périlleux barrages, comme il y a 4 ans, lorsqu'elle avait échoué lors de sa double confrontation contre la Suède (0-1, 0-0).

"On n'aurait peut-être pas dû se retrouver là, mais c'est le football, a ajouté Mancini, confiant tout de même en ses joueurs, à l'origine l'été dernier "d'une victoire à laquelle personne, mais absolument personne, ne croyait".

afp/ace

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Le salut par le jeu

Mancini ne s'inquiète pas de l'état psychologique de son gardien Gianluigi Donnarumma, dont le mois de mars a tourné au vinaigre au PSG avec son erreur contre le Real Madrid en Ligue des champions, ou du physique précaire de ses grognards aux 114 sélections, Giorgio Chiellini et Leonardo Bonucci, en phase de reprise et plutôt attendus pour l'éventuelle finale. Bien que privé de Federico Chiesa, le sélectionneur n'a qu'un leitmotiv pour aller au Qatar: "le jeu". Il faudra pour cela que l'Italie retrouve sa légèreté estivale.

Ronaldo attendu au tournant

L'exercice est connu et l'historique positif, mais Cristiano Ronaldo risque gros en barrages. Afin de disputer son 12e grand tournoi international consécutif depuis l'Euro 2000, le Portugal doit d'abord disposer de la Turquie jeudi à Porto (20h45). Si les champions d'Europe 2016 l'emportent, ils devront alors surmonter l'obstacle qui émergera de la rencontre Italie-Macédoine du Nord. Une hypothétique "finale" Portugal-Italie aurait lieu mardi prochain, également au stade du Dragon. En cas de qualification portugaise, Cristiano Ronaldo entrera dans le cercle très fermé des joueurs ayant disputé cinq phases finales de la Coupe du monde.