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Deux gardes à vue toujours en cours dans l'équipe Arkéa-Samsic

La formation française Arkea-Samsic de Nairo Quintana est soupçonnée de dopage. [Tim De Waele]
La formation française Arkea-Samsic de Nairo Quintana est soupçonnée de dopage. - [Tim De Waele]
Les gardes à vue d'un médecin et d'un kinésithérapeute de l'équipe Arkéa-Samsic se poursuivaient mardi soir dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte pour des soupçons de dopage sur le Tour de France, a annoncé le parquet de Marseille.

"A cette heure, les gardes à vue se poursuivent toujours, des auditions étant en cours", a déclaré la procureure Dominique Laurens, précisant par ailleurs que des coureurs de l'équipe avaient "été entendus en audition libre de suspect" lundi.

La magistrate avait annoncé lundi l'ouverture d'une enquête préliminaire, évoquant notamment la découverte "de nombreux produits de santé dont des médicaments dans leurs affaires personnelles, mais également et surtout une méthode pouvant être qualifiée de dopante".

Les coureurs entendus, qui ne sont pas nommés par la procureure, sont soupçonnés d'avoir détenu "sans justification médicale" une "substance ou méthode interdite" pouvant avoir servi de dopage, dans le cadre du Tour de France.

Le manager général de l'équipe bretonne Emmanuel Hubert avait déclaré lundi "bien évidemment soutenir ses coureurs". "Mais s'il s'avérait qu'à l'issue de l'enquête en cours, des éléments venaient confirmer la véracité de pratiques de dopage, l'équipe se désolidariserait immédiatement de tels actes et prendrait sans attendre les mesures qui s'imposent", avait-il ajouté.

afp/alt

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Quintana visé

Selon des précisions fournies à l'AFP par une source proche du dossier confirmant des informations du Journal du Dimanche et de L'Equipe, une perquisition menée par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique visant plusieurs coureurs de l'équipe Arkéa-Samsic, dont le Colombien Dayer Quintana, le frère de Nairo, et des membres de l'équipe médicale, a été menée. La perquisition, selon les deux journaux, avait eu lieu le 16 septembre, avant la fin du Tour, près de Méribel.