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Un tournoi viable malgré la mauvaise météo

Le soleil n'a pas été au rendez-vous pour l'édition 2012 de l'European Masters [Arnd Wiegmann]
Le soleil n'a pas été au rendez-vous pour l'édition 2012 de l'European Masters - [Arnd Wiegmann]
Suite au mauvais temps qui a régné pendant ce tournoi, l'European Masters a dû enregistrer une diminution des entrées pour l'édition 2012. Le tournoi reste malgré tout viable grâce à l'apport des sponsors.

Même si le dernier tour s'est joué sous le soleil, la mauvaise météo a plombé l'édition 2012 de l'European Masters. Le tournoi a enregistré 45 200 entrées pour les quatre jours, contre un record de 54 100 spectateurs en 2011.

"Cela aurait été encore pire si la prévente n'avait pas si bien marché", a reconnu Yves Mittaz, le directeur du tournoi. "Je ne me souviens pas d'une année autant difficile avec la météo. Nous serons toutefois dans les chiffres noirs. Aucun souci là-dessus", a-t-il assuré.

La confiance des sponsors

L'impact de la billetterie reste en effet limité sur le budget. "Seuls 10 à 15% de nos revenus viennent des entrées", a-t-il précisé. Pas aidé par la météo, le rendez-vous valaisan peut en revanche profiter de la confiance de ses sponsors. "Plusieurs gros partenaires ont renouvelé leur contrat. L'existence du tournoi est assurée pour les cinq prochaines années", s'est réjoui son directeur.

Toutes les étapes du Tour européen ne peuvent pas en dire autant. "A cause de la crise, plusieurs tournois vont disparaître, notamment en Espagne et au Portugal où les gouvernements finançaient ces compétitions", a-t-il expliqué.

Le soleil avant les stars

Sur le plan sportif, Yves Mittaz aurait préféré un vainqueur plus prestigieux que Richie Ramsay. "Par exemple, un Paul Lawrie, joueur de Ryder Cup et vainqueur en Grand Chelem, aurait eu davantage de valeur pour notre palmarès", a-t-il noté.

Selon lui, "le joueur le plus important reste toutefois le soleil". Autrement dit, le public suisse préfère voir du beau jeu sous un ciel bleu plutôt qu'un golfeur en particulier. "Il n'y a pas d'identification aux joueurs comme en tennis par exemple. Quand Roger Federer ne viendra plus aux Swiss Indoors de Bâle, le tournoi risque de souffrir. Avec le golf, nous n'avons pas ce genre de phénomène en Suisse", a-t-il estimé.

Yves Mittaz espère pourtant proposer à l'avenir un casting plus relevé en Valais. Pour ce faire, les organisateurs n'excluent pas l'idée de trouver une date plus attractive (fin juillet ?). "Il n'y a pas d'urgence. Nous cherchons juste à faire progresser le tournoi", a remarqué le directeur.

si/jbla

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