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Stéphane Joly chasse les minima olympiques

Stéphane Joly se sent en grande forme avant de disputer le marathon de Fukuoka. [PETER KLAUNZER]
Stéphane Joly se sent en grande forme avant de disputer le marathon de Fukuoka. - [PETER KLAUNZER]
Stéphane Joly espère courir le marathon des JO de Londres avec Viktor Röthlin l'été prochain. Pour atteindre son but, le Jurassien doit descendre sous les 2h14' de course. Première tentative ce dimanche à Fukuoka au Japon.

Stéphane Joly s'élance en quête des minima olympiques (2h14') dimanche à l'occasion du marathon de Fukuoka au Japon. Le récent vainqueur de Morat-Fribourg se sent en bien meilleure forme qu'à l'époque où il avait établi son record personnel (2h15'39 en 2008).

  "J'ai mis toutes les chances de mon côté, je n'ai connu aucun pépin", relève le Jurassien du Stade Genève, arrivé à destination jeudi sur l'île de Kyushu. "Le parcours est ultrarapide, la météo s'annonce parfaite. Il faut juste que ça passe le jour J."  Le marathon n'a pas souvent souri à Joly jusqu'à présent. Ses 2h15' réalisés en mai 2008 à Ottawa (9e place) restent sa seule référence sur la distance.

Le Jurassien se rassure à l'entraînement

Le Franc-Montagnard, pourtant un dur au mal, a abandonné plus souvent qu'à son tour. Mais sur la lancée de son impressionnant Morat-Fribourg, il croit fermement en ses chances: "J'ai effectué récemment au Maroc trois sorties rapides de 36 à 38 km, qui se sont très bien passées. Ma forme est sans commune mesure avec celle que j'avais il y a trois ans."

Le multiple champion de Suisse de cross a dû recourir aux services du réputé manager italien Gianni Demadonna pour entrer dans ce très sélectif marathon de Fukuoka, qui n'accepte qu'une élite triée sur le volet ainsi que les meilleurs Japonais, à la recherche d'un sésame olympique. Une centaine d'athlètes de pointe sont annoncés... toutefois aucun Kényan ni Ethiopien, hormis les lièvres.  Le favori, sur le papier, est l'Ukrainien Dmitro Baranovskyy (record à 2h07'15). Joly tentera d'accrocher le bon wagon tout en évitant de se griller dans la première partie de course, qu'il veut franchir autour de 1h06'30.  

Joly n'était pas né quand un autre Suisse, Bruno Lafranchi, avait flambé à Fukuoka. En 1982, le Glaronais s'y était classé 3e en 2h11'12, un chrono qui le situait alors dans les dix meilleurs mondiaux et qui fut le record de Suisse pendant près de 20 ans. Joly serait heureux avec deux minutes de plus puisque cela lui permettrait de rejoindre Viktor Röthlin à Londres l'été prochain.

si/alt

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