Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
Publié Modifié

La Russie dit toujours avancer vers Kharkiv et avoir "libéré" plusieurs villages

- La Russie a affirmé vendredi progresser dans la région ukrainienne de Kharkiv (nord-est). Selon le ministère russe de la Défense, douze localités de la région ont été "libérées".

- Une attaque de drones massive imputée à l'Ukraine a frappé pendant la nuit de jeudi à vendredi le sud-ouest de la Russie. Elle a tué deux civils, incendié au moins une raffinerie et privé de courant une partie de Sébastopol en Crimée annexée. En visite en Chine, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu'il s'agissait d'une "réplique aux attaques ukrainiennes" sur sol russe.

- Selon le gouverneur de la région de Kharkiv, les forces russes sont en train de détruire la ville de Vovtchansk et avancent près de celle de Loukiantsi.

- La police de la région de Kharkiv (nord-est), a affirmé jeudi que l'armée russe détenait de 35 à 40 civils dans la localité de Vovtchansk, les utilisant comme "boucliers humains" pour protéger un quartier général militaire.

- L'armée russe a pris 278 km2 (environ la superficie du canton de Genève) en une semaine dans l'est de l'Ukraine, essentiellement dans la région de Kharkiv, son gain de territoire ukrainien le plus important depuis un an et demi, selon une analyse jeudi de l'AFP à partir de données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).

03h45

L'Ukraine rejette l'idée d'une trêve olympique pendant les JO de Paris

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué, dans un entretien vendredi à l'AFP, avoir rejeté l'idée de "trêve" dans la guerre avec la Russie pendant la durée des Jeux olympiques de Paris que souhaitait le président français Emmanuel Macron.

"J'ai dit: Emmanuel, nous n'y croyons pas. Imaginons une seconde qu'il y ait un cessez-le-feu. D'abord, on ne fait pas confiance à (Vladimir) Poutine. Deuxièmement, il ne va pas retirer ses troupes. Troisièmement, (...) dis-moi Emmanuel, ai-je dit, qui garantit que la Russie ne va pas en profiter pour faire venir ses troupes sur notre territoire", a raconté Volodymyr Zelensky.

Nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l'ennemi

Volodymyr Zelensky

"Nous ne sommes pas contre une trêve, nous ne sommes pas contre la fin de la guerre. Mais nous voulons une fin juste à cette guerre. Et nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l'ennemi", a-t-il ajouté.

Opposition de Moscou

Quelques heures plus tôt, le président russe, en déplacement en Chine, avait sous-entendu qu'il était opposé à une trêve olympique, car son pays était interdit de JO à cause de son invasion de l'Ukraine.

"Les fonctionnaires sportifs internationaux violent aujourd'hui les principes de la Charte olympique (...) à l'égard de la Russie en empêchant nos sportifs de participer aux JO sous leur drapeau, avec leur hymne national, mais ils veulent que nous nous pliions aux règles qu'ils nous imposent", a-t-il déclaré.

"Pour exiger quelque chose des autres, il faut soi-même respecter les règles", a-t-il conclu.

Emmanuel Macron a assuré lui vouloir "tout faire" pour avoir une trêve olympique à travers le monde durant les JO. Il a affirmé que le président Xi Jinping lui avait apporté début mai son soutien.

Xi Jinping et Vladimir Poutine, qui se sont vus longuement à Pékin jeudi, n'ont pas évoqué publiquement le sujet.

20h25

L'Ukraine reprend ses services consulaires pour les hommes en âge de combattre

L'Ukraine va reprendre samedi ses services consulaires pour les hommes en âge de combattre vivant à l'étranger, a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères. Le 23 avril, les autorités ukrainiennes avaient suspendu les services consulaires pour les hommes âgés de 18 à 60 ans vivant à l'étranger.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba avait affirmé que "le fait de séjourner à l'étranger ne dispense pas un citoyen de ses devoirs envers sa patrie". Il avait indiqué avoir ordonné ces "mesures pour rétablir l'équité entre les hommes en âge d'être mobilisés en Ukraine et ceux à l'étranger".

Cette décision, qui affectait notamment les demandes de passeport, a été perçue comme une mesure destinée à obliger les hommes ukrainiens à revenir chez eux, alors que le manque d'effectifs se fait cruellement sentir au sein de l'armée.

Nouvelle loi sur la mobilisation

L'Ukraine a récemment abaissé de 27 à 25 ans l'âge auquel les hommes peuvent être mobilisés et renforcé les sanctions à l'encontre de ceux qui cherchent à éviter d'aller au front. Aux termes d'une nouvelle loi controversée sur la mobilisation, les hommes ukrainiens doivent également mettre à jour leurs données personnelles avec les conseils de révision.

Des millions d'Ukrainiens, principalement des femmes et de enfants, ont fui le pays lorsque les forces russes l'ont envahi en février 2022. A de rares exceptions, la plupart des hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 n'ont pas le droit de quitter leur pays conformément à la loi martiale. La suspension des services consulaires avait concerné surtout des Ukrainiens qui vivaient déjà à l'étranger bien avant le début de la guerre.

19h40

A Kharkiv, les habitants vivent dans l'angoisse

L'Ukraine a indiqué vendredi que les forces russes étaient en train de détruire la ville de Vovtchansk et qu'elles continuaient d'avancer dans la région du nord-est de Kharkiv, où Moscou a lancé un nouvel assaut d'ampleur le 10 mai.

Vendredi encore, la ville de Kharkiv a été la cible de missiles qui auraient fait deux morts et au moins 25 blessés, selon le premier bilan des autorités locales. La situation est très angoissante pour les habitants. Les frappes surviennent généralement sans avertissement et ensuite seulement retentissent les alertes aériennes. Ils n'ont donc pas le temps de s'abriter.

Alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky parle d'une situation sur le front qui se serait stabilisée, les habitants de Kharkiv ne sont pas rassurés. Beaucoup ont préparé leur sac et leurs documents d'identité et sont prêts à partir si les Russes venaient encore à se rapprocher.

Paradoxalement, plus de 8000 Ukrainiens fuyant les bombes russes se sont réfugié à Kharkiv. Mais pour eux, en comparaison avec la situation dans les villes proches de la frontière russe, "Kharkiv, c'est le paradis".

>> Ecouter les précisions de Maurine Mercier, correspondante en Ukraine, dans Forum :

Point de situation de Maurine Mercier à Kharkiv, alors que la Russie est à l’offensive (vidéo)
Point de situation de Maurine Mercier à Kharkiv, alors que la Russie est à l’offensive (vidéo) / Forum / 4 min. / le 17 mai 2024

18h45

Le PIB russe en hausse de 5,4% au 1er trimestre, porté par les dépenses militaires

Le produit intérieur brut (PIB) de la Russie a augmenté de 5,4% sur un an au premier trimestre 2024, a annoncé vendredi l'agence nationale des statistiques, une croissance tirée par l'explosion des commandes militaires pour poursuivre l'assaut contre l'Ukraine.

Cela marque une accélération, après une croissance de 4,9% au dernier trimestre de 2023, une expansion dont se vante la Russie qui estime avoir fait échouer les sanctions occidentales adoptées dans la foulée de l'assaut sur l'Ukraine en 2022.

Le budget de la Défense et de la sécurité dans son ensemble s'élèvera cette année à "environ 8,7%" du PIB, a révélé Vladimir Poutine mercredi. Vendredi, il a encore jugé qu'un tel niveau de dépenses n'était "pas critique" et même "tout à fait normal".

"C'est une grande ressource. Nous devons l'utiliser avec beaucoup de soin et d'efficacité", a-t-il réclamé, en comparant la situation au milieu des années 1980, quand l'URSS dépensait, selon lui, 13% de son PIB dans le secteur militaire. Il est "extrêmement important" d'intégrer l'économie du "bloc sécuritaire" dans "l'économie globale du pays", a dit mercredi Vladimir Poutine.

18h20

L'interdiction de l'UE de quatre médias pro-Kremlin entre en vigueur

L'Union européenne a interdit de diffusion quatre médias accusés de propagande pro-Kremlin, malgré un avertissement de Moscou qui a menacé de riposter contre des médias occidentaux.

Cette interdiction, entrée en vigueur vendredi, vise le site web Voice of Europe, au coeur d'une enquête sur des soupçons d'ingérence au sein du Parlement européen, ainsi que l'agence d'Etat russe Ria Novosti et les journaux russes Izvestia et Rossiiskaïa Gazeta.

La décision a été annoncée formellement par le Conseil de l'UE, après un feu vert mercredi des ambassadeurs des Vingt-Sept. Ces mesures portent à 17 le nombre de médias liés à la Russie faisant l'objet d'interdiction de diffusion dans l'UE depuis l'invasion russe de février 2022.

18h00

Vladimir Poutine laisse entendre qu'il ne respectera pas de trêve olympique

Le président russe Vladimir Poutine a laissé entendre qu'il ne respectera pas la trêve olympique et poursuivra les combats en Ukraine pendant les JO de Paris, contrairement aux souhaits de son homologue français Emmanuel Macron.

"Ces principes olympiques, y compris la trêve olympique, sont très justes (...) Mais peu de pays l'ont respectée dans l'Histoire, à l'exception de la Grèce antique", a dit, à la presse russe, Vladimir Poutine a l'issue d'un déplacement de deux jours en Chine. Le dirigeant russe a ensuite sous-entendu que comme la Russie avait été exclue des Jeux de Paris à cause de son invasion de l'Ukraine, elle n'avait pas à se plier aux principes du Comité international olympique.

"Les fonctionnaires sportifs internationaux violent aujourd'hui les principes de la Charte olympique (...) à l'égard de la Russie en empêchant nos sportifs de participer aux JO sous leur drapeau, avec leur hymne national, mais ils veulent que nous nous pliions aux règles qu'ils nous imposent", a-t-il déclaré. "Pour exiger quelque chose des autres, il faut soi-même respecter les règles", a-t-il conclu.

16h25

Vladimir Poutine critique la conférence du Bürgenstock

La conférence sur la paix en Ukraine prévue en Suisse est un moyen de pression sur la Russie, a critiqué le président russe Vladimir Poutine. Pour lui, cette conférence prévue les 15 et 16 juin au Bürgenstock (NW) est une tentative d'imposer à la Russie des conditions pour mettre fin au conflit.

C'est ce qu'a déclaré Vladimir Poutine vendredi à Harbin, au terme de son voyage de deux jours en Chine. Il avait auparavant échangé sur le conflit en Ukraine avec le président chinois Xi Jinping. Il n'a pas donné de détails sur leur conversation. L'Ukraine et l'Occident espèrent que la Chine enverra un représentant à la conférence en Suisse afin de lui donner plus de poids.

Vladimir Poutine a critiqué le fait que des reproches soient constamment adressés à la Russie, mais que celle-ci n'a même pas été invitée. Les alliés de la Russie ne voient pas non plus l'intérêt de la rencontre si les deux belligérants n'y participent pas.

La Russie est prête à négocier, a assuré le chef du Kremlin. Et de rappeler que peu après le début de la guerre un accord avait déjà été conclu à Istanbul avec la partie ukrainienne pour régler le conflit. Il y avait un document prêt à l'emploi qui peut continuer à servir de base, a-t-il ajouté. Fin avril, le journal allemand "Die Welt" avait évoqué ce "document secret qui aurait pu mettre fin à la guerre en Ukraine"

15h45

Le Conseil de l'Europe réaffirme son soutien à l'Ukraine

Les pays membres du Conseil de l'Europe ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine et salué la signature d'un traité international contraignant sur l'intelligence artificielle, à l'occasion du 75e anniversaire de l'organisation.

"Tant qu'il n'y aura pas de paix juste et durable (...), la lutte contre l'agression de la Fédération de Russie contre l'Ukraine restera notre priorité stratégique. Nous sommes déterminés à continuer à soutenir l'Ukraine et son peuple", indique la déclaration finale du Comité des ministres, approuvée par 41 des 46 pays membres de l'organisation.

La Hongrie, l'Arménie, la Serbie, l'Azerbaïdjan et la Turquie ne se sont pas associés à cette déclaration.

Les signataires ont rappelé la mise en place, depuis le 2 avril, d'une plateforme de "dépôt de demandes d'indemnisation" dans le cadre de la mise en place d'un "Registre des dommages causés par l'agression de la Fédération de Russie contre l'Ukraine".

Ce registre "constitue une première étape nécessaire vers la mise en place d'un mécanisme international de compensation" au profit de l'Ukraine après l'agression russe, a déclaré la Secrétaire générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejcinovic Buric.

15h10

L'armée russe dit continuer à avancer dans la région de Kharkiv

La Russie a affirmé progresser dans la région ukrainienne de Kharkiv (nord-est), où elle mène depuis une semaine une offensive dont l'objectif, selon Vladimir Poutine, est de créer une zone tampon pour empêcher des frappes de Kiev en territoire russe.

"En une semaine, les unités du groupe 'Nord' (...) ont libéré douze localités de la région de Kharkiv (...) et continuent d'avancer en profondeur dans les défenses de l'ennemi", a indiqué dans un communiqué le ministère russe de la Défense.

Les bombardements sont quotidiens dans la région de Kharkiv, où l'armée russe poursuit son offensive. [Anadolu via AFP - NARCISO CONTRERAS]
Les bombardements sont quotidiens dans la région de Kharkiv, où l'armée russe poursuit son offensive. [Anadolu via AFP - NARCISO CONTRERAS]

13h00

L'offensive est une "réplique" aux frappes ukrainiennes, déclare Poutine

Vladimir Poutine a affirmé que l'offensive dans le nord-est de l'Ukraine était une réponse aux attaques ukrainiennes en territoire russe. Il a assuré que Moscou n'avait pas "à l'heure actuelle" l'intention de conquérir la grande ville de Kharkiv.

"J'avais dit publiquement que si cela continuait, nous serions contraints de créer une zone de sécurité, une zone sanitaire. C'est ce que nous faisons", a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse depuis Harbin, en Chine.

12h00

Les Russes "détruisent Vovtchansk", selon un officiel ukrainien

Le gouverneur de la région de Kharkiv, où la Russie a lancé une offensive il y a une semaine, a indiqué vendredi que les forces russes sont en train de détruire la ville de Vovtchansk et avancent près de celle de Loukiantsi.

L'armée russe a souvent fini par détruire les villes ukrainiennes pour les conquérir, à l'instar de Bakhmout l'an passé ou Avdiïvka en février, en recourant à des bombardements massifs pour en chasser les défenseurs.

"L'ennemi a commencé à détruire Vovtchansk, en utilisant chars et artillerie. Ce n'est pas juste dangereux d'être là-bas, c'est virtuellement impossible", a affirmé le gouverneur Oleg Synegoubov, lors d'un compte-rendu.

Quelque 200 civils restent sur place, d'après la même source, alors que la ville, située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale régionale Kharkiv, comptait quelque 18'000 habitants avant guerre.

Un peu plus l'ouest, les forces russes ont encore progressé sur leur deuxième axe d'assaut dans la région. Elles visent le village de Loukiantsi, pour ouvrir la voie vers Lyptsi, autre localité sur la route de Kharkiv.

09h00

Tous les yeux sont rivés sur Kharkiv

L'Ukraine a affirmé jeudi freiner l'avancée militaire russe dans le nord-est du pays, où la situation reste "extrêmement difficile" selon le président Volodymyr Zelensky, Moscou y ayant lancé une offensive qui lui a permis d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu dans la ville de Kharkiv, capitale régionale et deuxième ville du pays, et y a réuni son cabinet militaire.

"A ce jour, la situation dans la région de Kharkiv est globalement sous contrôle, nos militaires infligent des pertes sensibles à l'occupant", a déclaré Volodymyr Zelensky. "Mais la zone reste extrêmement difficile, c'est pourquoi nous renforçons nos unités", a-t-il ajouté.

>> Ecouter la note vocale envoyée par Maurine Mercier depuis Kharkiv dans Tout un monde :

Dans la ville de Kharkiv, les réfugiés de villages situés plus au nord affluent. [RTS - Maurine Mercier]RTS - Maurine Mercier
Maurine Mercier nous envoie une note vocale de Kharkiv, en Ukraine / Tout un monde / 7 min. / le 17 mai 2024

07h15

Moscou dit avoir neutralisé plus de 100 drones ukrainiens lors d'attaques nocturnes

La Russie a affirmé avoir détruit ou intercepté plus de 100 drones ukrainiens dans la nuit de jeudi à vendredi, lors d'attaques lancées contre le sud-ouest du territoire russe et la Crimée annexée.

Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir neutralisé 51 drones aériens et six drones navals attaquant la Crimée, 44 drones aériens au-dessus de la région de Krasnodar et six autres au-dessus de celle de Belgorod.

Moscou dit avoir neutralisé plus de 100 drones ukrainiens. (image d'illustration) [KEYSTONE - EVGENIY MALOLETKA]
Un soldat ukrainien pilote un drone suicide depuis son écran (image d'illustration). [KEYSTONE - EVGENIY MALOLETKA]

06h00

La Russie expulse l'attaché de défense britannique en représailles

La Russie a déclaré jeudi persona non grata l'attaché de défense britannique à Moscou en représailles à l'expulsion la semaine dernière de son homologue russe à Londres. Ce dernier était accusé d'espionnage.

Adrian Coghill "devra quitter sous une semaine le territoire de la fédération de Russie", a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères. "Notre réaction aux actions inamicales et antirusses annoncées le 8 mai par la partie britannique ne s'arrêtera pas à cette mesure", a ajouté le ministère.

Le ministre de la défense britannique Grant Shapps a dénoncé cette expulsion comme "un acte désespéré" de Moscou.

Le 8 mai, le Royaume-Uni avait dénoncé des "activités malveillantes" et d'espionnage imputées à Moscou, en annonçant l'expulsion de l'attaché de défense russe, présenté comme un "officier de renseignement militaire non déclaré".

Un attaché de défense est un membre des forces armées servant au sein d'une ambassade et qui représente le secteur de la défense de son pays à l'étranger. La Russie avait réagi en affirmant que la décision britannique était fondée sur des "mensonges purs et simples".

05h00

La soeur de Kim Jong-un dément des exportations d'armes vers la Russie

La puissante soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a démenti vendredi toute livraison d'armes à Moscou par Pyongyang, selon un média d'Etat. Elle a qualifié ces accusations d'"absurdes".

La Corée du Sud et les Etats-Unis ont accusé à plusieurs reprises la Corée du Nord de fournir des armes à la Russie alors que ces deux derniers pays sont soumis à des sanctions internationales: la Russie pour son invasion de l'Ukraine et la Corée du Nord pour son programme nucléaire.

Pyongyang n'a "aucune intention d'exporter ses capacités techniques militaires vers quelque pays que ce soit", a déclaré Kim Yo-jong, selon un communiqué publié vendredi par l'agence de presse officielle KCNA.

VENDREDI 17 MAI

Deux morts dans une attaque de drones ukrainiens en Russie

Une mère et son enfant de quatre ans ont été tués dans une attaque ukrainienne sur le village de d'Oktiabrski, dans la région frontalière russe de Belgorod, a annoncé le gouverneur. La voiture dans laquelle ils se trouvaient a été touchée par un drone.

La mère est décédée sur place et son enfant de 4 ans a succombé à ses blessures à l'hôpital, a déclaré le gouverneur, Viatcheslav Gladkov. Un autre drone a visé une station-service près du village de Bessonovka.