L'acteur de 67 ans souffrait initialement d'aphasie, un trouble du langage causé par des lésions cérébrales. Mais depuis l'an dernier, "la maladie de Bruce a progressé et nous avons maintenant un diagnostic plus précis: la démence fronto-temporale", ont expliqué ses proches dans un communiqué.
"Malheureusement, les difficultés de communication ne sont qu'un symptôme de la maladie à laquelle Bruce est confronté", a expliqué la famille, en se disant "soulagée d'avoir enfin un diagnostic clair".
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Maladie apparentée à Alzheimer
La dégénérescence fronto-temporale (DFT) est une maladie neurodégénérative apparentée à la maladie d'Alzheimer. Les personnes atteintes de DFT peuvent ainsi présenter des troubles de la mémoire, des changements de comportement ou encore des difficultés à parler ou à se mouvoir.
"Aujourd'hui, il n'existe aucun traitement pour cette maladie, une réalité qui, nous l'espérons, pourra changer dans les années à venir", a souligné la famille.
"Au fur et à mesure que l'état de Bruce progresse, nous espérons que les médias se concentreront sur la mise en lumière de cette maladie, qui nécessite beaucoup plus de sensibilisation et de recherche", ont ajouté ses proches.
ats/jfe
Un héros "infaillible"
L'étoile de Bruce Willis avait déjà pâli avant sa retraite, mais il reste l'un des acteurs de film d'action les plus reconnus d'Hollywood. Sa carrière lui a forgé une image de héros infaillible, aux antipodes de sa maladie actuelle.
Il s'est d'abord illustré dans les années 1980 avec un rôle récurrent dans la série "Clair de lune" aux côtés de Cybill Shepherd, mais c'est le film d'action "Die Hard" ("Piège de Cristal") en 1988 qui en a fait une star internationale dans le rôle de l'invincible John McClane.
Le crâne rasé et le sourire narquois étaient devenus la marque de fabrique de l'acteur, qui avait repris ce rôle pour deux suites dans les années 1990 ("58 minutes pour vivre" et "Une journée en enfer"), confirmant sa notoriété et devenant l'une des références du genre.
Très recherché à Hollywood, il enchaîne les grosses productions, qu'il s'agisse de films d'action classiques ("Le Dernier Samaritain", "Le Chacal") ou mâtinés de science-fiction comme "L'Armée des douze singes", qui avait séduit la critique, ou "Le Cinquième élément" de Luc Besson.