Pour la dernière émission de la saison, rencontre exceptionnelle avec Vincent Munier, pape de la photographie animalière. Dans cette nature qui l’émerveille depuis l’enfance et dont il capte la beauté et la fragilité, le photographe partage avec nous ses inquiétudes : montrer la beauté ne suffit plus. Nous avons besoin d’un choc pour sauver le monde que nous laisserons à nos enfants.
Les sangliers, les grues centrées, les loups, les lynx, les ours… « J’essaie d’être à leur rythme, d’être à leurs côtés », témoigne Vincent Munier. Des Vosges où il a grandi au Grand Nord où il n’y a presque pas de trace humaine, cet artiste inspiré poursuit sa quête de symbiose avec la nature et les animaux. Vincent se met au diapason des énergies des lieux et il écoute. Ça en fait un animal étonnant ! »,relève sa compagne.
Capable de tisser un lien entre l’homme et le vivant, Vincent nous transmet avec une subtilité toute particulière ses émotions les plus intimes. Mais ce poète de l’image animalière en est convaincu : montrer la beauté ne suffit plus. C’est un choc, une sorte de révolution culturelle que nous devons désormais opérer si nous voulons préserver - pour ne pas dire sauver - le monde que nous laisserons à nos enfants.
Avec Pierre-Antoine Hiroz, son compagnon de toujours, Benoît Aymon signe ici son dernier grand reportage pour le compte de Passe-moi les jumelles et sera l’invité plateau de Matthieu Fournier.