Il faut remonter à l’Egypte antique pour trouver les premières traces écrites de moyens de contraception. Des papyrus vieux de quinze à vingt siècles avant Jésus-Christ décrivent la préparation d’agents spermicides à base de miel et de feuilles d’acacia qu’il fallait étaler dans le vagin. Ces crèmes pouvaient aussi contenir de la pulpe de figues, de dattes ou de grenades, ou encore des excréments séchés de crocodiles. L’efficacité de ces décoctions fermentées n’est cependant pas décrite.

On ne trouve en revanche pas de référence sérieuse sur l’utilisation du whisky (qu’il soit écossais, irlandais, canadien, ou autre) comme spermicide efficace; tout au plus l’alcool contenu dans le whisky aura un effet bactéricide. Quoi qu’il en soit, l’abus de whisky ingéré avant un acte sexuel pourrait néanmoins avoir un rôle secondaire non négligeable sur la diminution des capacités éjaculatrices du buveur…

Mais si l’on parle de whisky et d’Ecosse, on ne peut éviter de parler de kilts. En effet, une étude scientifique (E.J.O. Kompanje. Scottish Medical Journal, vol. 51, 2013, pages e1-e5) a montré que le port du kilt sans sous-vêtements, à la manière des Ecossais traditionnalistes, accroissait de manière significative la qualité du sperme et la fertilité. A l’inverse, l’utilisation de slips moulants est dénoncée depuis plus de 25 ans comme un facteur diminuant la fertilité chez ceux qui les portent.

N’en concluons pas hâtivement que le slip moulant est un spermicide efficace, mais référons-nous à une réponse donnée en 2012 sur la composition des spermicides modernes.