On connait trois définitions différentes des machines à mouvement perpétuel.

Les machines à mouvement perpétuel du premier type permettraient de produire de l'énergie gratuite. Elles sont bien entendues impossibles, selon le principe de conservation de l'énergie. Pourtant, de temps à autre, un "inventeur" revendique d'avoir inventé une telle machine. Il est en général facile de démontrer qu'ils ont tort, ne serait-ce que

par l'absence de prototype fonctionnel.

Les machines à mouvement perpétuel du deuxième type permettrait de convertir de l'énergie thermique en travail mécanique. Elles ne violeraient donc pas la loi de conservation de l'énergie, mais elles violent tout de même la deuxième loi de la thermodynamique, et sont donc inmpossibles. Pour créer du mouvement, il faut deux réservoirs, un plus chaud que l'autre. La chaleur tendant à s'équilibrer, le mouvement entre ces deux réservoirs peut être exploité. Au contraire, pour refroidir un objet, il faut toujours dépenser de l'énergie, même si l'objet froid contient au final moins d'énergie qu'un objet chaud.

Une machine à mouvement perpétuel du deuxième type serait donc, par exemple, un réfrigérateur qui produit de l'électricité au lieu d'en consommer.

Les machines à mouvement perpétuel du troisième type sont tout simplement des machines qui ne comportent aucun élément dissipatif. Elles ne violent aucune loi, et existent vraiment, mais ne permettent pas de créer de l'énergie. Les satellites à haute altitude, par exemple, sont pratiquement parlant des mouvements perpétuels puisqu'ils tournent sur eux-mêmes sans friction dans le vide. Il a tout de même fallu de l'énergie pour leurs donner l'impulsion initiale. Ces machines sont très difficiles à créer car les élément dissipatifs sont très courants, ne serait-ce que du à la friction de l'air.