Le versement de taxes à un seigneur (illustration des Traités théologiques, par le Maître d'Anne de Bretagne, vers 1490, Bibliothèque nationale de France). Dans les premiers siècles de l'époque médiévale, les revenus du royaume de France reposent essentiellement sur les produits des domaines royaux, complétés par quelques taxes payées en monnaie. La taxation n'est alors pas un monopole étatique, puisque l'Église et les seigneurs perçoivent eux aussi des prélèvements importants. [DP]

Une histoire de l’impôt (1/5)

Histoire Vivante s’intéresse cette semaine à l'impôt. C’est une histoire passionnante qui en dit long sur la nature du lien qui a uni à travers les siècles le peuple et son souverain ou, plus tardivement, les citoyens et les autorités. L'histoire des impôts est un miroir des changements de l’Etat et de la société. La naissance puis l’affirmation d’une fiscalité sont intimement liées à la création des Etats modernes. Une semaine d’entretiens proposée par Noémie Guignard, Francine del Coso et Laurent Huguenin-Elie.

La levée d’impôts permanents va de pair avec l’essor de l’administration. Même si le système fiscal tel que le nous connaissons actuellement en Suisse remonte au XXe siècle, ses racines sont bien plus anciennes. Cap sur le Moyen Âge avec l’historien Mathieu Caesar, professeur d'histoire médiévale à l’Université de Genève et spécialiste des politiques fiscales au Moyen Âge. Il est l’auteur d’une thèse portant sur le pouvoir politique à Genève à la fin de la période médiévale.

Dimanche 24 avril à 20h55 sur RTS Deux, vous pourrez voir "Histoire populaire des impôts", un documentaire en deux parties de Xavier Villetard (France, 2021). A voir aussi dès maintenant en cliquant sur le lien ci-contre.


Illustration: le versement de taxes à un seigneur (illustration des Traités théologiques, par le Maître d'Anne de Bretagne, vers 1490, Bibliothèque nationale de France). Dans les premiers siècles de l'époque médiévale, les revenus du royaume de France reposent essentiellement sur les produits des domaines royaux, complétés par quelques taxes payées en monnaie. La taxation n'est alors pas un monopole étatique, puisque l'Église et les seigneurs perçoivent des prélèvements importants.
Une histoire de l’impôt (1/5)