Côté jardin

Ce matin, le 2e légume le plus consommé au monde: la tomate (Solanum lycopersicum), de la famille des solanacées. Botaniquement cʹest un fruit. La Cour suprême américaine, en 1893, a déclaré que la tomate était un légume pour pouvoir faire entrer les tomates sur le territoire américain avec des taxes douanières inférieures. En 1519, Hermann Cortès fut lʹun des premiers à décrire cette plante originaire dʹAmérique centrale et du Sud. Le nom "tomate" vient du nom aztèque "TOMALT". En 1532, les Espagnols lʹont introduit en Espagne puis à Naples.

La première description scientifique est due à Pietro Andrea Mattioli qui lʹa appelée mala aurea (pomme dʹor). Les tiges, feuilles et fruits immatures contiennent de la solanine, une toxine qui peut provoquer des diarrhées ou lʹaccélération du rythme cardiaque, mais qui est détruite par la chaleur. La tomate contient des anti-oxydants (caroténoïdes), du lycopène qui donne la couleur rouge à la tomate, des polyphénols, des glucides, des fibres, des vitamines dont la C (20 mg pr 100 gr de frais).

A forte dose, la tomate augmente le taux dʹacide urique dans le sang et cela provoque des douleurs dʹarthrose voire même la goutte. Le lycopène nʹest pas détruit par la chaleur. La tomate contient de lʹacide oxalique: attention à ceux qui ont des calculs. Une étude sur 48'000 hommes (entre 40 et 75 ans) pendant 12 ans montre que la tomate diminue le risque de la prostate. Le lycopène semble favoriser la spermatogénèse jusquʹà 70%. Il semble réduire les risques dʹAVC.

Le plus grand jardin de Suisse est pentu, très étroit et bruyant. Il sʹétend dʹun bout à lʹautre du pays et renferme une quantité de fleurs sauvages protégées. Peut-être lʹavez-vous reconnu, cet immense jardin? Il sʹagit des talus autoroutiers!

En Suisse, cʹest lʹOFROU, lʹOffice fédéral des routes, qui entretient ses immenses espaces verts. Avec une préoccupation majeure: traiter le moins possible pour favoriser le développement de la biodiversité. Reportage le long de lʹautoroute Lausanne - Yverdon en compagnie dʹOlivier Flocʹhic, responsable information et communication à lʹOFROU et dʹErwin Egger.

Sujet signé Xavier Bloch.

Cédric Baudin fait le point sur les agressions humaines que les arbres subissent en ville.

Au pied de la statue de Saint Théodule, évêque dʹOctodure et patron du Valais et du diocèse de Sion, nous commençons notre promenade sédunoise devant le deuxième totem, ou grand panneau, du parcours didactique que le CPPS (Centre pédagogique prévention séisme) a mis en place dans toute la ville de Sion.

Le centre pédagogique est fermé jusquʹà fin juin 2021, mais le parcours didactique est évidemment ouvert et accessible à tous.