VFavre [Florence Grivel - Florence Grivel]

Valérie Favre 2/5 - De la peinture au théâtre, en passant par Londres

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim.




A quinze ans, Valérie Favre quitte Neuchâtel pour faire une maturité artistique au Collège Voltaire à Genève. Un an plus tard, elle abandonne sa scolarité et part à Londres tenter sa chance dans une école dʹart. Elle essuie deux refus, mais décide quand même de rester à Londres, apprendre lʹanglais, peindre et exposer. Puis, un retour précipité plus tard, la voici à la Comédie de Genève. En peignant des décors de théâtre, elle se fait repérer par le metteur en scène André Steiger. La suite se déroule sur les planches, un lieu où lʹartiste, toujours en recherche, ne se sent pas à sa place, mais qui, pourtant, la fera monter à Paris. 
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  • Chris IsaakWicked gamesYoutube
Valérie Favre 2/5 - De la peinture au théâtre, en passant par Londres