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Les relations entre la Suisse et l'Union européenne (UE) pourraient être sur le point de se débloquer. Un compromis aurait été trouvé entre la Suisse et la Croatie, pays qui s'estime discriminé depuis le vote du 9 février contraire à la libre circulation des personnes. L'UE avait conditionné la reprise des discussions avec la Suisse à une solution non discriminatoire pour les migrants croates, et ce serait le cas ce lundi. Par Stéphane Deleury.

La campagne sur l'achat du Gripen prend des allures de roman d'espionnage. La filiale suisse du constructeur suédois Saab aurait été infiltrée par des services secrets étrangers. Ces agents auraient tenté de mettre la main sur des informations sensibles. Par Christian Favre.

La Suisse pourrait bien avoir davantage de peine à extrader des détenus à la destination de l'Italie. Le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone (TI) a accordé à un détenu italien le droit de rester en Suisse au lieu d'être extradé vers son pays d'origine. L'Italie doit fournir des garanties conformes à l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme. Cet article exige, en substance, des conditions de détention décentes pour les détenus en Italie. L'Office fédéral de la justice vient de faire recours contre cette décision.

Débat entre les conseillers nationaux Carlo Sommaruga (PS/GE) et Christophe Darbellay (PDC/VS).

Un chef du Service d'anesthésiologie et de réanimation du Centre hospitalier du Valais romand et son adjoint ont été licenciés. Officiellement, c'est le rapport rendu récemment sur l'Hôpital du Valais par l'expert indépendant, le professeur belge Jean-Jacques Houben, qui est à l'origine de ce double départ. C'est du moins ce que l'on peut lire sur l'Intranet du CHVR qui évoque "une nécessaire réorganisation du Service d'anesthésiologie afin d'assurer une meilleure prise en charge des patients". Officieusement, c'est un peu plus compliqué que cela. Par Yves Terrani.

Le Valais taille dans les effectifs des enseignants pour la prochaine rentrée scolaire. Mesures d'économie oblige, une centaine de postes seront biffés à tous les niveaux: primaire, cycle d'orientation et secondaire II. Dans le même temps, le nombre d'élèves progresse avec 420 de plus à la rentrée d'août à l'école primaire. D'autres mesures financières sont attendues dans les années qui viennent. L'interview d'Oskar Freysinger, conseiller d'Etat en charge de la formation en Valais.

Le nouveau Premier ministre français, Manuel Valls, a déclaré vouloir "prolonger et amplifier l'énorme travail déjà accompli" par son prédécesseur Jean-Marc Ayrault, en prenant ses fonctions ce mardi après-midi. Il faut répondre à "la demande de justice sociale" qui s'est exprimée lors des élections municipales, a ajouté le chef du gouvernement.

Débat entre Zaki Laïdi, politologue français et directeur de recherche au Centre d'études européennes, et François Bonnet, directeur éditorial de Mediapart.

Stromae, Elton John, Bernard Lavilliers, Prodigy ou Vanessa Paradis, tels sont quelques-uns des artistes qui se produiront au Paléo du 22 au 27 juillet, a annoncé mardi à Nyon (VD) le Festival. L'interview de Daniel Rosselat, fondateur et patron du Paléo Festival.

L'OTAN n'a constaté aucun retrait militaire russe des abords de la frontière avec l'Ukraine, a déclaré ce mardi après-midi son secrétaire général. Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique vont donc se pencher sur les moyens de renforcer la défense de ses États membres. Pour la chancelière allemande Angela Merkel, la concentration de troupes russes à la frontière ukrainienne reste trop importante pour que l'on puisse se satisfaire du redéploiement annoncé par Vladimir Poutine.

Lundi, c'est un autre Allemand, le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, qui a suscité une controverse en comparant le rattachement de la Crimée à la Russie à l'annexion des Sudètes par Hitler en 1938. Récemment, Hillary Clinton, ancienne chef de la diplomatie américaine, avait pour sa part comparé l'intervention russe en Ukraine aux invasions nazies en Europe dans les années 1930.

L'interview d'Antoine Fleury, professeur d'histoire honoraire de l'Université de Genève.