Le Journal du matin

Présenté par David Racana.

Par Patrick Le Fort.

La Suisse, avec ses montagnes, ses petits villages et ses vaches, est un décor de carte postale. Un décor de plus en plus recherché par les productions cinématographiques étrangères. Certaines régions, comme le Valais, ont d'ailleurs décidé d'utiliser le cinéma comme outil de promotion touristique et économique. Un film indien à gros budget, Fever, a choisi la ville de Sion pour une partie de son tournage. Le reportage de Raphaël Grand, avec l'interview de Charles-André Ramseier, syndic de Château d'Oex, et ancien directeur de l'Office du tourisme du canton de Vaud.

Les chrétiens orthodoxes viennent de fêter leur Pâque, ce week-end. Une célébration qui, cette année encore, n’a pas été l’occasion de grandes réjouissances en Syrie. Par Gabrielle Desarzens.

Par Virginie Matter.

Par Maurice Doucas.

1500 logements construits aux Vernets au cœur de Genève: le projet défendu par François Longchamp ne peut que susciter l’enthousiasme dans une ville qui manque cruellement de logements, et en particulier de logements sociaux. Ce satisfecit immédiat ne doit pourtant pas occulter le revers de la médaille de cette décision: la construction de ces logements se fera au détriment d’un projet autrement visionnaire, celui d’un centre qui aurait accueilli les grands noms de la recherche genevoise, des scientifiques exceptionnels, des nobélisables, et qui aurait pu faire de Genève un des centres mondiaux de la physique. A 60 kilomètres de là, à Lausanne, l’EPFL bénéficie d’un soutien sans faille du politique. L’habileté de communication du patron de l’école polytechnique y est sans doute pour beaucoup. Le campus lausannois et son Learning Center ont de quoi faire pâlir de jalousie les occupants des bâtiments vétustes de la Faculté des sciences genevoise. Mais de ce côté-ci du lac, l’Université peine à faire reconnaître le niveau indiscutable de sa communauté scientifique. Bien sûr la construction de logements bon marché est politiquement plus rentable qu’un centre pour chercheurs à la poursuite d’exoplanètes, de la plus petite particule de la matière ou de la téléportation quantique. Mais la pénurie de logements ne saurait être l'unique étalon auquel mesurer tout projet à Genève. Gouverner c'est certes répondre aux besoins criants de la population, mais gouverner c’est aussi prévoir et on peut, parfois, rêver d’un état visionnaire. Sylvie Lambelet

"Le vieux chalet", Joseph Bovet "Chloé", Duke Ellington "1er Concerto brandebourgeois", Jean-Sébastien Bach

Par Didier Duployer.

Peut-on craindre une escalade dans le conflit syrien après les deux raids menés ce week-end par l’aviation israélienne sur des objectifs syriens sur notamment un centre de recherche scientifique près de Damas et un dépôt de munitions? C’est en tout cas la première implication aussi active d’Israël. Damas a promis des représailles. La ligue arabe a condamné ces frappes. L'interview de Samir Aïta, rédacteur en chef du Monde diplomatique Arabe, président du cercle des économistes arabes.

Il y a le tactile et le contrôle vocal, il y aura bientôt le contrôle par la pensée. Un fabricant développe une tablette qui se contrôle par la pensée. C'est un moyen de creuser l'écart face à ses concurrents, mais aussi un moyen de nous conditionner à accepter de nouveaux usages numériques. Invité: Pascal Plantard, anthropologue des usages numérique à l'Université de Rennes.

Les prisons de Suisse dont surpeuplées. Dans le canton de Genève, il y a ainsi plus de 800 détenus à Champ-Dollon alors que l’établissement pénitentiaire est prévu pour 376 personnes. Pour les gardiens, la prison est devenue "une poudrière", et ils ont adopté ce week-end de nouvelles mesures pour garantir leur sécurité. Comment faire face à cette situation? Faut-il construire de nouveaux centres de détention? Faut-il diminuer les peines privatives de liberté?

Vendredi, les principales places financières ont clôturé en nette hausse, grâce à une bonne surprise en provenance du marché du travail aux Etats-Unis. Invité: Gianluca Tarolli, économiste de marché à la banque Bordier.

Présenté par Valérie Droux.

Dans plusieurs villes alémaniques, les écoliers parlant le suisse allemand à la maison sont souvent minoritaires. Forte de ce constat, la députée socialiste bâloise Sibylle Benz demande donc qu'il y ait au moins 30% d'élèves parlant le suisse allemand dans les classes. Objectif: favoriser l'intégration des étrangers en leur offrant davantage de chances de réussir, mais aussi maintenir un bon niveau de scolarisation. A Zurich - où la sous-représentation des élèves suisses allemands se vérifie dans presque la moitié des classes primaires et secondaires du canton -, des politiques se disent également prêts à étudier l'introduction de quotas. Alors est-ce une bonne idée à importer en Suisse romande? Selon vous, cette mesure est-elle discriminatoire? Faut-il limiter le nombre d'étrangers dans les classes d'école?