Le Journal du matin

L'échec scolaire est bien sûr une réalité préoccupante tant au Canada qu'en France, en Belgique ou en Suisse. Partout, le constat est similaire, les garçons rencontrent plus de difficultés que les filles. Et dans tous ces pays, des mesures sont prises pour éviter que trop de jeunes se retrouvent sans diplôme ou sans perspective de formation à la fin de leur scolarité. Les réalités de ces quatre pays francophones sont différentes, mais il y a un point commun pourtant, c'est l'inadaptabilité de ces jeunes au système scolaire et leur difficulté, on l'entend, à se concentrer, à rester assis en classe des heures, sur les rails classiques de l'enseignement. On tente alors de les remotiver par le sport ou des ateliers pratiques. Ce n'est donc pas une question de capacités intellectuelles, mais bien de comportement, de manque de tranquillité? Ces programmes adaptés aux élèves inaptes au système préparent-ils réellement ces jeunes à la vie active, qui reste elle aussi très cadrée? L'interview de Séverin Bez, directeur général de l'enseignement postobligatoire du canton de Vaud, qui a suivi toute cette semaine les reportages de RTSinfo sur ce thème.