Le Journal du matin

Présenté par David Racana.

Par Jérôme Jeannin.

L'échec scolaire est bien sûr une réalité préoccupante tant au Canada qu'en France, en Belgique ou en Suisse. Partout, le constat est similaire, les garçons rencontrent plus de difficultés que les filles. Et dans tous ces pays, des mesures sont prises pour éviter que trop de jeunes se retrouvent sans diplôme ou sans perspective de formation à la fin de leur scolarité. Les réalités de ces quatre pays francophones sont différentes, mais il y a un point commun pourtant, c'est l'inadaptabilité de ces jeunes au système scolaire et leur difficulté, on l'entend, à se concentrer, à rester assis en classe des heures, sur les rails classiques de l'enseignement. On tente alors de les remotiver par le sport ou des ateliers pratiques. Ce n'est donc pas une question de capacités intellectuelles, mais bien de comportement, de manque de tranquillité? Ces programmes adaptés aux élèves inaptes au système préparent-ils réellement ces jeunes à la vie active, qui reste elle aussi très cadrée? L'interview de Séverin Bez, directeur général de l'enseignement postobligatoire du canton de Vaud, qui a suivi toute cette semaine les reportages de RTSinfo sur ce thème.

Facebook lance un nouvel outil pour faciliter le don d'organes. Les utilisateurs peuvent désormais indiquer s’ils sont donneurs d’organes potentiels. Le premier jour, une quinzaine d’engagements ont été enregistrés en deux heures seulement. Par Sabine Pétermann.

Considérée comme l’hormone mâle par excellence, la testostérone est souvent associée à la sexualité, l’agressivité et la puissance musculaire. Mais elle joue aussi un rôle important dans les liens sociaux. Elle rendrait les hommes moins menteurs. Invité: Francesco Bianchi-Demichelli, psychiatre au Département de gynécologie et obstétrique des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

Par Maurice Doucas.

Un commentaire de Pascal Jeannerat. Le débat continue sur http://signature.rts.ch/.

"La Ville s’endormait", Jacques Brel "Musique des Andes", Bolivia Manta "All the tea in China", Buck Owens

Présenté par Didier Duployer.

Tous les matins à 7h15 et jusqu’à l’élection présidentielle aux Etats-Unis le 6 novembre, nos deux reporters Gaëtan Vannay et Frédéric Pfyffer dressent le portait d’hommes et de femmes qu’ils rencontrent durant leur voyage - dans l'ouest du pays pour l'un et dans l'est du pays pour l'autre. Ces Américains nous parlent de leurs difficultés quotidiennes mais aussi de leur rêve, leur rêve américain! On peut être à Las Vegas est penser que le rêve américain est partout ailleurs, malgré les casinos, le bonheur proclamé et les imitations de tout ce qui est censé représenter les Etats-Unis. Pour Esther, c’est la famille, les enfants et l’entraide via les organisations à but non lucratif. Elle est à Vegas en séminaire pour une de ces organisations pour laquelle elle travaille. Elle vote républicain. Le reportage de Gaëtan Vannay.

Ruag a racheté une société spécialisée dans la cyberdéfense. Ce rachat s'inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre les "cyberisques" décidée en juin dernier. L'interview de Philippe Oechslin, enseignant en sécurité informatique à l'EPFL.

Contretemps pour la stratégie de l’argent propre proposée par Eveline Widmer-Schlumpf. Elle n’a apparemment pas réussi à convaincre ses collègues du Conseil Fédéral. Les clients étrangers seraient dans l’obligation de déclarer que leurs avoirs sont bien imposés. Ce principe d’auto-déclaration provoque pas mal d’opposition de la part du secteur bancaire, mais aussi dans le monde politique. Jean-François Rime, conseiller national UDC fribourgeois, est aussi président de l’USAM, l’Union Suisse des Arts et Métiers.

Jeudi, les places financières européennes ont clôturé à la hausse. "On a bien démarré le mois", disent les investisseurs. Plusieurs indicateurs expliquent ces bons résultats des Bourses jeudi. L'interview de William Jaccard, responsable de la politique de placement chez Penta Asset Management.

Présenté par Valérie Droux.

Le nombre de bénéficiaires de l'aide sociale augmente dans plusieurs villes de Suisse. Pourquoi? Cela justifie-t-il le "flicage" des bénéficiaires? Selon l'initiative des villes pour la politique sociale, le taux de la population qui dépend de l'aide sociale atteint près de 10% à Lausanne, et plus de 11% à Bienne. Y a-t-il des moyens pour réduire les cas d'aide sociale? Et parmi ces moyens, quelle est réellement la proportion et l'efficacité des contrôles envers les abuseurs? De nombreuses collectivités publiques ont développé des postes d'inspecteurs sociaux. Des pandores sont spécialisés dans la chasse aux abus. Si la question est très médiatisée en Suisse allemande, elle reste discrète, mais efficace dans les villes romandes. Est-il utile de renforcer ces contrôles?