Le Journal du matin
L'échec scolaire est bien sûr une réalité préoccupante tant au Canada qu'en France, en Belgique ou en Suisse. Partout, le constat est similaire, les garçons rencontrent plus de difficultés que les filles. Et dans tous ces pays, des mesures sont prises pour éviter que trop de jeunes se retrouvent sans diplôme ou sans perspective de formation à la fin de leur scolarité. Focus sur la Suisse, et plus particulièrement sur le cas vaudois, avec un indicateur: un écolier sur cinq a choisi de suivre une dixième année scolaire à la rentrée 2012, soit 2000 jeunes. Cette année de transition est une offre de l'école publique, mais n'appartient plus à l'école obligatoire. Elle a été précisément créée pour éviter le décrochage d'élèves qui n'ont pas les capacités de suivre des études secondaires, qui sont sans place d'apprentissage ou qui n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent entreprendre comme formation professionnelle. Valérie Hauert (RTS) a suivi l'un de ces jeunes qui a réussi à suivre un apprentissage après deux tentatives de cette dixième année.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Série décrochage scolaire (3/5): Suisse, le joker de la 10e annéeL'échec scolaire est bien sûr une réalité préoccupante tant au Canada qu'en France, en Belgique ou en Suisse. Partout, le constat est similaire, les garçons rencontrent plus de difficultés que les filles. Et dans tous ces pays, des mesures sont prises pour éviter que trop de jeunes se retrouvent sans diplôme ou sans perspective de formation à la fin de leur scolarité. Focus sur la Suisse, et plus particulièrement sur le cas vaudois, avec un indicateur: un écolier sur cinq a choisi de suivre une dixième année scolaire à la rentrée 2012, soit 2000 jeunes. Cette année de transition est une offre de l'école publique, mais n'appartient plus à l'école obligatoire. Elle a été précisément créée pour éviter le décrochage d'élèves qui n'ont pas les capacités de suivre des études secondaires, qui sont sans place d'apprentissage ou qui n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent entreprendre comme formation professionnelle. Valérie Hauert (RTS) a suivi l'un de ces jeunes qui a réussi à suivre un apprentissage après deux tentatives de cette dixième année.
- Précarité féminine en hausse: les Eglises montent aux barricadesUne femme sur cinq en Suisse vit dans un état de précarité financière et sociale. C’est le constat d’une étude menée à l’Université de Fribourg face auquel les Eglises réformées se mobilisent. Le phénomène ne fait qu’augmenter, selon les travaux de la sociologue Michèle Amacker. Dans son étude, la doctorante montre que la pauvreté touche aujourd’hui 20% des femmes, contre 10% des hommes. Avancés ce début de semaine à Berne face aux déléguées de la "Conférence femme" de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), ces chiffres placent dans le collimateur les mères à la tête de ménages monoparentaux et les migrantes. La rencontre avait d’ailleurs pour titre: "La pauvreté a un sexe: il est féminin". Par Gabrielle Desarzens.
- Cancer du sein: faire face au dilemme du dépistageLe dépistage du cancer du sein sauve des vies, mais 20% des femmes dépistées seraient traitées inutilement, selon une étude indépendante publiée dans le journal The Lancet. Chaque année en Grande-Bretagne, 1300 femmes voient leur vie épargnée grâce à la détection précoce d’une tumeur, mais 4000 subissent un traitement superflu. Comment faire la balance ? Comme pour d’autres questions médicales, les patients seront de plus en plus amenés à devoir prendre des décisions médicales complexes. Invité: Claudine Burton-Jeangros, Professeure de sociologie à l’Université de Genève, spécialiste de la gestion des risques et de la santé.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Lettre de mon éolienne : le général et le particulierUn commentaire de Raphaël Aubert. Le débat continue sur http://signature.rts.ch
- Marcel Maurer, les références musicales du jour"Footloose", Kenny Loggins "La Danse du saber", Aram Khachaturian "If", Pink Floyd (Roger Waters)
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Lendemain d'ouragan à New YorkLe lendemain du passage de l'ouragan Sandy, il ne pleut plus et le vent est totalement tombé dans les rues de New York, ce qui permet aux hélicoptères de reprendre leurs rotations au-dessus de la ville. Les équipes de secours sont principalement occupées à éteindre le reste des incendies provoqués par des courts-circuits qui ont détruit une centaine de maisons le long de la mer, dans le quartier de Breez Point qui a été submergé par les flots. Ces équipes de secours s’activent également à pomper l’eau des tunnels de métros, des caves et des fondations des immeubles, surtout dans le sud de Manhattan ainsi qu’à Brooklyn. Ces secouristes travaillent 24 heures sur 24, actuellement dans l’obscurité, car une bonne moitié de Manhattan est plongé dans le noir suite aux coupures d’électricité. Environ 750'000 foyers sont en effet toujours privés d’électricité. Le maire Mikeal Bloomberg estime que le courant pourrait être rétabli au mieux d’ici à la fin de la semaine. Par Frédéric Pfyffer, reporter de RTSinfo à New York.
- UBS: l'actionnaire replacé au centre de la stratégieL'information est tombée mardi : UBS redimensionne sa banque d'affaires et réduit le nombre de postes à environ 10'000. En Suisse, 2'500 emplois devraient disparaître. Après cette restructuration, la banque comptera encore 54'000 employés. Cette restructuration est nécessaire à la survie de l'institut bancaire numéro 1 en Suisse: il s'agit en effet de décisions stratégiques visant à réduire la banque d'affaires, qui vont diminuer les coûts et les risques à moyen terme. Manifestement, c'est un retour de l'actionnaire au centre du fonctionnement de la banque d'affaires. C'est du moins l'idée véhiculée par le patron de la banque, Sergio Ermotti. Cela signifie-t-il aussi que la banque a changé son modèle de gouvernance? Interview de Dusan Isakov, professeur de finance à l'université de Fribourg.
- Série USA (8/10): le data-mining, ou la ruée vers l'or des donnéesComment l’innovation américaine s’inscrit-elle dans le tissu socio-économique des Etats-Unis? Pourquoi le pays de l’Oncle Sam reste-t-il leader dans des secteurs tels que l’informatique ou la web-économie? Pour y répondre, Les temps modernes vous proposent une série de reportages tournés entre Chicago, Boston, Washington, San Francisco et la Silicon Valley à quelques semaines de l’élection présidentielle américaine. C'est l'arme indispensable dans la bataille de la présidentielle américaine: le data-mining, ou recueil des données sur le net, pour cibler les donateurs et les électeurs. Reportage de Yann Amedro dans l'une des entreprises leaders du secteur, Aristotle, basée dans la capitale fédérale Washington DC, à deux pas du Capitole. Invité: Yves-Alexandre de Montjoye, chercheur au Media Lab du MIT à Cambridge.
- Gian Gilli, directeur sportif de Swiss Olympic et directeur de la candidature olympique "Grisons 2022"Un gouffre financier ou une opportunité économique, les Jeux olympiques? En tout cas, s'ils coûtent cher à organiser, ils pourraient rapporter gros: 4 milliards de francs, si l'on en croit une étude publiée mardi, qui chiffre les retombées économiques pour les Grisons et la Suisse jusqu'en 2022. Mais des Jeux en Suisse: est-ce vraiment réaliste? On ne peut pas dire en tout cas que la réaction des milieux politiques soit particulièrement enthousiaste. Ils sont très réticents à donner un chèque en blanc: la fameuse garantie de déficit d'un milliard. Cet élément est pourtant incontournable pour une candidature si elle veut avoir une chance d'être retenue par le CIO. Gian Gilli, directeur de la candidature olympique "Grisons 2022" est l'invité de la rédaction.
- Mardi, les places financières européennes ont eu de meilleurs résultatsLes principales places financières européennes ont clôturé sur quelques résultats meilleurs qu'attendu. Invité: Jean-Marc Guillot, directeur de Merrill Lynch Suisse.
- Journal de 08h00Présenté par Valérie Droux.
- Danseuses de cabaret: des travailleuses comme les autres?Une pétition veut maintenir le permis L pour qu'une femme puisse travailler en Suisse comme danseuse de cabaret. Faut-il une protection sociale pour ces activités de nuit? Le fameux statut d'"artiste de cabaret" pourrait bel et bien disparaître. L'Office des migrations juge, en effet, que les vieux objectifs de 1995 visant à protéger les danseuses ne sont plus atteints aujourd'hui. Une douzaine de cantons ont d'ailleurs déjà choisi de ne plus s'y fier. Berne pense également abolir ce statut unique en Suisse. En son absence, les danseuses de cabaret en provenance de pays n'appartenant pas à l'UE ou à l'AELE ne pourront plus être engagées légalement dans les établissements de nuit. Mais des voix s'élèvent contre ce projet. Le permis L était-il le dernier garde-fou entre l'érotisme soft des cabarets-dancings et la prostitution dure des salons de massages? Certains redoutent que la fin du permis ne laisse qu'une porte ouverte: celle des activités illégales et de la prostitution. L'Association suisse des cafés concerts, cabarets, dancings et discothèques (ASCO), l'Union syndicale suisse (USS) et des politiciennes de tous les bords ont remis ensemble une pétition de 5'000 signatures à la ministre de la Justice Simonetta Sommaruga. Face à cette étrange coalition, l'Union syndicale suisse milite pour la disparition d'un statut considéré comme "une erreur politique". Tous se posent une question centrale: faut-il une protection sociale pour les activités de nuit?