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La polémique se poursuit en France, autour de "l'affaire Bernard Arnault". Ce week-end, on apprenait que le richissime patron de LVMH vient de demander la sa naturalisation en Belgique. Face aux nombreuses réactions, il a promis qu'il resterait "fiscalement domicilié en France." Mais l'affaire a déjà pris une tournure très politique et a inspiré au quotidien français Libération une "Une" très polémique ce lundi, titrée "Casse-toi, riche con!" - allusion au célèbre "Casse -toi pauvre con" de Nicolas Sarkozy. Bernard Arnault porte plainte, du reste, contre le journal. L'occasion de s'interroger sur le rapport compliqué des Français aux riches. Interviews de Jacques Séguala, publicitaire français, et Philippe Kaenel, avocat d'affaires.

Après l'annonce surprise du municipal popiste Marc Vuillemier d’abandonner la direction de la Police à Lausanne, les réactions ont été nombreuses. Alors que la droite appelle à sa démission, la gauche ne cache pas son embarras face à cette situation. Il sera décidé demain qui, des socialistes ou des verts, reprendra le dicastère de la Sécurité, qui semble se présenter comme une "patate chaude" alors que Lausanne a connu deux nouvelles bagarres nocturnes le weekend dernier. Par ailleurs, il s’agit d’un dicastère à risque: à Genève comme à Lausanne, plusieurs municipaux n’ont pas été réélus après une législature à la tête de la Police. L’interview de Jacqueline de Quattro, ministre de la Sécurité du canton de Vaud.

Le Kosovo accède ce lundi à sa "pleine souveraineté", quatre ans et demi après la proclamation de son indépendance face à la Serbie en 2008. Le Groupe d'orientation sur le Kosovo (ISG), qui a supervisé le pays depuis lors, s'est réuni dans l'après-midi à Pristina pour prononcer sa dissolution. Toutefois, les célébrations ont été assombries par des révélations de Belgrade sur un trafic présumé d'organes durant le conflit serbo-kosovar. Le procureur serbe chargé des crimes de guerre a révélé que ses services disposaient d'un témoin ayant participé au trafic présumé d'organes prélevés sur des Serbes durant le conflit, trafic dont est accusée la guérilla kosovare. L'interview de Bashkim Iseni, directeur d'albinfo.ch, chercheur albanophone spécialiste du Kosovo et collaborateur scientifique de l'Université de Neuchâtel.

L'Office fédéral de la culture (OFC) vient de dresser la liste définitive du patrimoine immatériel de la Suisse - à savoir les coutumes, les rituels, les dialectes ou les fêtes de toute nature qui font la vie de la société helvétique. Parmi les sélectionnés, on compte notamment la fête de la Bénichon ou le Ranz des vaches pour le canton de Fribourg, et les Abbayes ou les Fêtes de la Jeunesse vaudoises. Le jass fait également partie de ce patrimoine, de même que la torrée neuchâteloise et jurassienne, ou encore la Fête-Dieu à Savièse (VS). En tout, ce sont 167 traditions, dont quelques-unes seulement seront choisies par le Conseil fédéral pour figurer sur la liste du patrimoine de l'UNESCO. Entretemps, de nombreux experts vont encore plancher sur les meilleures traditions helvétiques avant de les soumettre au gouvernement. L'interview de Jean-Frédéric Jausslin, directeur de l'Office fédéral de la culture.

Les Neuchâtelois doivent se prononcer le 23 septembre sur le TransRUN, épine dorsale du futur RER. Il consiste en la réalisation d'une liaison ferroviaire, essentiellement souterraine, entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. Ce projet de société devisé à près d'un milliard de francs fait l'objet d'une campagne passionnée et l'issue de la votation reste très incertaine. Le Conseil d'Etat souligne l'importance de se doter d'une infrastructure performante et moderne pour rendre le canton plus attractif, pour accroître la mobilité des citoyens et pour effacer les clivages entre le Haut et le Bas. Les opposants, emmenés par l'UDC, dénoncent de leur côté un projet qu'ils jugent trop coûteux pour Neuchâtel. Débat en public et en direct de la gare de Neuchâtel, entre Claude Nicati, conseiller d'Etat (PLR) en charge de la gestion du territoire (pour), Raymond Stauffer, président de l’Association industrielle et patronale (pour), Raymond Clottu (UDC), député et vice-président de l’association Transrun-non (contre), et Jean-Jacques Aubert (Les Verts), professeur à l'université de Neuchâtel, membre de l'association transrun-non (contre).