Le Journal du Matin [RTS]

Le Journal du matin

Faut-il réformer le don d'organes pour mieux répondre à la situation de pénurie? Des interventions dans ce sens seront discutées au parlement cet automne. Parmi les propositions qui se font jour, l'idée de modifier la législation en vigueur pour faire de tout citoyen un donneur présumé a été évoquée. On appelle ça le consentement présumé. Aujourd'hui, on ne peut prélever d'organes sur une personne décédée que si elle a donné son accord de son vivant ou si ses proches l'autorisent. Il s'agirait d'inverser ce principe en considérant que toute personne qui ne s'opposerait pas explicitement à l'idée de donner ses organes serait présumée consentante. La caisse-maladie Assura a pris récemment position en faveur de cette modification. Elle a annoncé jeudi dernier qu'elle lançait un sondage auprès de ses assurés sur cette question. Le débat entre François Bachmann, vice-président romand du Parti évangélique suisse et Xavier Schwitzguébel, vice-président des jeunes UDC suisses et président des jeunes UDC genevois.
Jusqu'où aller dans l'incitation au don d'organes?