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Là où les autres glissent, Federer vole. Olé!

Roger Federer of Switzerland returns the ball to David Ferrer of Spain during their men's quarter-final match at the Madrid Open tennis tournament May 11, 2012. REUTERS/Susana Vera (SPAIN - Tags: SPORT TENNIS) [REUTERS - Susane Vera]
Il s'agit du 74e titre de sa carrière, et surtout de son 7e trophée en huit mois. - [REUTERS - Susane Vera]
Absent de la compétition depuis six semaines, Roger Federer a qualifié de "scénario idéal" sa victoire dimanche en finale du Masters 1000 de Madrid. Le nouveau no 2 mondial tentera de confirmer son bon état forme la semaine prochaine à Rome.

En conférence de presse, Roger Federer est revenu sur sa victoire face à Tomas Berdych à Madrid. Le Bâlois espère gagner un nouveau titre du Grand Chelem et garde un oeil sur le record de Pete Sampras.

- Quel était votre sentiment quand il a refait le break alors que vous serviez pour le match dans le troisième set?

ROGER FEDERER: Ca n'a pas été mon meilleur jeu de service. Je jouais contre le vent. Il s'est bien accroché. Il avait eu des chances tôt dans le troisième set, alors peut-être que ce n'était que justice. C'était une grande finale, dans des conditions difficiles, contre un bon joueur. C'est une grosse victoire ce soir.

"Le premier tour a été la clé"

- Vous reveniez de six semaines de repos. Comment avez-vous fait pour retrouver aussi vite votre meilleur niveau?

ROGER FEDERER: C'est surprenant pour moi de revenir et de gagner aussi tôt. Je m'inquiétais surtout de passer le premier tour, je ne pensais même pas à mon adversaire du 2e tour. J'étais très réaliste en arrivant dans ce tournoi. Même si j'ai toujours bien réussi ici à Madrid. Le 1er tour a été la clé évidemment. Ca m'a permis de rester dans le tournoi en attendant de pouvoir trouver mon rythme, ce que j'ai réussi à faire contre (Richard) Gasquet (en 8e de finale, Ndlr). Il ne faut pas beaucoup plus pour gagner en confiance, d'autant que j'avais très bien joué ces derniers mois. Je ne peux pas être plus heureux. Revenir après une pause et gagner aussitôt, c'est le scénario idéal.

- Participerez-vous au Masters 1000 de Rome cette semaine?

ROGER FEDERER: Normalement oui. Mais on verra comment je me sens demain et dans les jours à venir. Ca a été une semaine difficile. Mon corps est un peu meurtri, après six semaines de repos. Donc je veux juste m'assurer que je prends la bonne décision. J'espère pouvoir jouer. J'irai là-bas demain (lundi), pour sûr.

"Maintenant, je regarde le long terme"

- Vous parliez de conditions difficiles, faisiez-vous allusion à la terre battue bleue?

"Je ne peux pas être plus heureux", a déclaré le nouveau no 2 mondial après sa victoire à Madrid. [Daniel Ochoa de Olza]
"Je ne peux pas être plus heureux", a déclaré le nouveau no 2 mondial après sa victoire à Madrid. [Daniel Ochoa de Olza]

ROGER FEDERER

: Un petit peu. Le court était glissant, les conditions étaient rapides. C'était difficile de trouver mon rythme, surtout contre un tel adversaire, qui frappe tellement bien son premier coup. Je savais que ça allait être un match très difficile. J'ai fait trop d'erreurs au début sur mes jeux de service, il en a profité. C'est lui qui dirigeait la manoeuvre. C'était très important pour moi de réagir dans le deuxième set et de trouver mon rythme.

- Qu'est-ce que cela signifierait pour vous de redevenir no1 mondial et de battre le record de Pete Sampras?

ROGER FEDERER: Ce serait absolument extraordinaire. J'aurais pu chasser ce record il y a quelques années, mais maintenant je regarde le long terme. Et puis je n'ai pas besoin de battre tous ses records, après tout c'est mon idole (en souriant, ndlr). Mais la période qui arrive est excitante pour moi. Je joue bien et évidemment je pense pouvoir gagner un Grand Chelem.

afp/jbla

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