Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- "Othello" au Théâtre Saint GervaisQuel regard porte Eric Salama sur Othello, ce Maure que Shakespeare a voulu dévorer par une jalousie noire? En 2010, le Genevois a proposé un Hamlet au féminin et tiré le héros mélancolique hors de son chagrin.
"Othello" est à découvrir au Théâtre Saint Gervais, à Genève, jusqu'au 30 avril 2015. Critique par Marie-Pierre Genecand. - Pierre Crevoisier - La maison écloseLa Maison éclose, projet d'un collectif d'écrivains de Suisse romande, ouvre ses portes le 18 avril 2015 dans un endroit extraordinaire, hors du temps: les anciennes écuries du parc de Mon-Repos, au coeur de Lausanne. Pour la "Nuit de la lecture", le 18 avril 2015 à Lausanne, ils/elles vont écrire un texte original pour explorer un coin, une ombre, le parfum du désir. Pour donner une cohérence à l’ensemble, le collectif travaille avec un metteur en scène et des comédiens.
Rencontre avec Pierre Crevoisier, auteur et journaliste. - Rien ne presseLa revue de presse culturelle internationale d'Isabelle Carceles.
- Nicolas Wadimoff, "Spartiates"Lauréat du Prix de Soleure en janvier 2015, le nouveau documentaire du Genevois Nicolas Wadimoff, "Spartiates", sort mercredi 22 avril 2015 et sera projeté en primeur samedi soir 18 avril 2015 au Festival Visions du réel.
Tout a commencé par un court-métrage, tourné lors de l’opération Marseille de la RTS en 2013. Philippe Congiusti, journaliste à Couleur 3, propose à Nicolas Wadimoff de réaliser, en 48 heures, un petit film sur les quartiers nord de Marseille. Nicolas Wadimoff rencontre alors Yvan Sorel, qui gère tant bien que mal un club d’arts martiaux mixte et tente de donner aux jeunes qu’il coache un semblant d’espoir. Yvan Sorel est un jeune homme autoritaire et très charismatique: il crève l’écran. Nicolas Wadimoff décide donc de poursuivre l’aventure en tournant un long métrage.
Il est au micro de Raphaële Bouchet. - Henry-Louis Mermod, éditeur par goût et par loisir (5/5)Capricieux comme une chèvre.
Mermod, bien que protestant vaudois, n’a jamais oublié la littérature française qu’il a servie autant que les écrivains romands. En mécène, il a soigné les jeunes pousses devenues de grandes voix francophones mais n’a pas négligé des originaux comme Charles-Albert Cingria ou Pierre-Louis Matthey, injustement oubliés par le centralisme parisien. Ses caprices étaient en fait des anticipations fructueuses au service de la bibliophilie.
Par Dominique Stalder et Christian Ciocca