Henry-Louis Mermod, éditeur par goût et par loisir (5/5)
Capricieux comme une chèvre.
Mermod, bien que protestant vaudois, n’a jamais oublié la littérature française qu’il a servie autant que les écrivains romands. En mécène, il a soigné les jeunes pousses devenues de grandes voix francophones mais n’a pas négligé des originaux comme Charles-Albert Cingria ou Pierre-Louis Matthey, injustement oubliés par le centralisme parisien. Ses caprices étaient en fait des anticipations fructueuses au service de la bibliophilie.
Par Dominique Stalder et Christian Ciocca
Mermod, bien que protestant vaudois, n’a jamais oublié la littérature française qu’il a servie autant que les écrivains romands. En mécène, il a soigné les jeunes pousses devenues de grandes voix francophones mais n’a pas négligé des originaux comme Charles-Albert Cingria ou Pierre-Louis Matthey, injustement oubliés par le centralisme parisien. Ses caprices étaient en fait des anticipations fructueuses au service de la bibliophilie.
Par Dominique Stalder et Christian Ciocca