Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Valérie Droux.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Le retour des soirées GoaAvec le printemps, les soirées Goa sont de retour: la dernière soirée connue de ce type s'est déroulée au début du mois dans le canton de Vaud. La police cantonale vaudoise a indiqué que 200 jeunes étaient réunis, sans autorisation, dans un refuge sur la commune des Clées. L'organisateur avait 17 ans, et de l'alcool et de la drogue y circulaient. Par Laurence Jobin. Invité: Jean-Félix Savary, secrétaire général du Groupement romand des addictions (GREA).
- Le Jury oecuménique de Cannes couronne Asghar FarhadiLe réalisateur iranien Asghar Farhadi a reçu le prix du Jury oecuménique pour son film Le Passé. Après avoir remporté l’an dernier César, Ours et Oscar pour son film Une Séparation, Asghar Farhadi tourne pour la première fois en France. Par Sabine Pétermann.
- Génétique médicale : faut-il séquencer le génome en entier?Il sera bientôt possible de séquencer tout le génome pour le même prix qu’un examen d’imagerie. Dès lors se pose la question de savoir s’il faut en profiter pour analyser tout le génome lorsque les médecins demandent un seul test génétique? La société européenne de génétique humaine vient de publier ses recommandations. Invité : Prof. Jacques Fellay, médecin et généticien, CHUV et EFPL.
- Presse alémaniquePar Simon Corthay.
- Un conseil fédéral en manque de légitimitéLe Conseil fédéral fonctionne extrêmement bien. Le collège est un modèle de bonne gouvernance. Ce discours, sans cesse répété, vise à torpiller l'inititative de l'UDC pour l’élection du Conseil fédéral par le peuple. C'est faux. L'exécutif ne se porte pas si bien que cela. Certes, les tensions sont un peu moins vives qu'à l'époque des Merz, Leuenberger, Calmy-Rey ou Blocher. Et les fuites moins régulières. Mais tout de même. Les récents rapports de la commission de gestion soulèvent tous des dysfonctionnements graves. Que ce soit sur la Lybie, l'UBS ou tout récemment sur l'affaire Hildebrand. Chaque conseiller fédéral travaille dans son coin. Il n'y a pas de vision globale. Le collège souffre de gros problèmes de communication, d'une absence de leadership. Et sur des dossiers extrêmement sensibles comme l'Europe, la stratégie de l'argent propre ou la fiscalité écologique, le gouvernement reporte sans cesse sa décision, faute de se mettre d'accord. Si le collège n’est pas plus performant, c’est aussi un problème de personnalités. Ce ne sont pas les politiciens les plus compétents qui sont élus. Les partis politiques font leurs petits calculs. Elire le plus brillant, c’est donner un avantage électoral aux autres. Et sur le positionnement politique, c’est la même stratégie. Les plus profilés ont du coup très peu de chance de sièger au conseil fédéral, malgré leurs capacités. L’élection du conseil fédéral par le peuple éviterait en grande partie ces tactiques parlementaires. Elle renforcerait aussi la légitimité des sept sages. Et accroîtrait la pression aux résultats: en cas de mauvaise performance, ils risqueraient alors vraiment la sanction démocratique. Vincent Bourquin
- Rémy Pagani, les références musicales du jour"L'Auvergnat", Georges Brassens "Framboise, tirez sur le pianiste", Boby La Pointe "L’affiche rouge", Léo Ferré
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- La lutte contre les paradis fiscaux est-elle perdue d'avance?La régulation des centres offshores semble désormais en marche au niveau mondial: l'Union Européenne veut introduire dès 2015 un échange automatique d'information pour lutter contre les fraudes fiscales, et Barak Obama est résolu à faire entrer dans ses caisses les impôts manquants. Mais malgré cette volonté de transparence, de nouveaux paradis fiscaux ne cessent d'apparaître, notamment en Afrique. Les paradis fiscaux seraient donc impossibles à éradiquer? Le combat est-il vain? Invité: Mathilde Dupré, coordinatrice de la plateforme du plaidoyer contre les paradis fiscaux et judiciaires de l'Organisation non gouvernementale Comité catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD).
- Révision de la loi sur l'asile: amélioration ou durcissement?Les Suisses voteront le 9 juin sur la révision urgente de la loi sur l’asile: accélération et amélioration des procédures pour les partisans, durcissement selon les adversaires, qui dénoncent surtout l’abandon de la possibilité pour les requérants de déposer leurs demandes auprès des ambassades de Suisse à l’étranger. Par Alain Arnaud.
- Le potentiel du marketing olfactifEn matière de marketing il y avait les logos, les sons, et bientôt il y aura les odeurs! Le marketing olfactif s'invite sur les smartphones grâce à un gadget développé par une firme japonaise, un périphérique qui diffuse par exemple une odeur de café lorsque votre réveil sonne. Cette trouvaille a de quoi donner un nouvel élan à la publicité sur mobile. Invité: Guy Hausermann, directeur d'Audiadis une agence de communication multisensorielle.
- Hervé Naillon, spécialiste du marketing éthiqueComment assurer le virage écologique de l'économie? Les enjeux environnementaux et sociétaux d'aujourd'hui ne pourront se faire sans l'implication du monde économique et de la finance! Ecologie et finance? Apparemment les deux ne vont pas de paire et pourtant! C'est l'un des enjeux d'un forum qui se tient lundi et mardi à Lausanne. Il s'appelle le G21, un double clin d'oeil au sommet du G20 et à notre millénaire. Dans ce domaine, la Suisse a un rôle crucial à jouer: elle peut se positionner comme pays leader et innovateur dans le développement durable Hervé Naillon, conseiller en écologie industrielle, spécialiste du marketing éthique, est professeur à l'université Paris-5 l'éco-conception et le marketing éthique. Il est co-auteur du livre "Le marketing éthique".
- Week-end Rouge pour les marchés européensVendredi, les principales places financières ont terminé la semaine dans le rouge: les marchés semblent hésitants. Invité: Jean-Paul Jeckelmann, responsable de l'analyse financière et de la gestion à la banque Bonhôte.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Manifestations: est-on trop tolérant?Une manifestation qui débute dans une ambiance bon enfant et qui se termine dans le chaos avec des vitrines brisées, des magasins pillés, des dizaines de policiers blessés... Ce scénario est devenu presque familier dans les grandes villes de Suisse. La première fois qu'on l'a observé c'était il y a exactement 10 ans à Genève, le 1er juin 2003, lors du défilé anti-OMC. Et la dernière fois? C'était ce samedi en ville de Berne à l'issue de la manifestation "Tanz dich Frei": des dizaines de casseurs se sont invités à ce grand défilé qui visait à réclamer plus d'espaces pour la vie nocturne dans la capitale. Doit-on encadrer plus strictement le droit de manifester?