Le Journal du matin

Présenté par Valérie Droux.

Par Jean-François Moulin.

C'est la fin de ce qui a été un modèle pour la Suisse romande: le Yucca, le bistrot social de Bienne où les toxicomanes étaient les bienvenus, a amorcé sa fermeture progressive lundi. Le local d'injection le Cactus existera toujours, mais le bistrot social sera remplacé par des automates sans alcool, ouverts aux seuls toxicomanes de la région. Manque d'argent, changement de comportement des toxicomanes, difficultés de cohabitation, il y a plusieurs raisons à la fermeture du Yucca. Muriel Ballaman est allée y boire un café avant qu'il ne ferme ses portes. Son reportage. Invité: Oscar Tosato, municipal lausannois en charge des questions sociales.

En rappelant à l’Eglise catholique son devoir de solidarité pour l’accueil des sans domicile fixe (SDF), Cécile Duflot, ministre du Logement, a provoqué un tollé sur Internet et agacé les responsables catholiques. Il faut dire que la situation est grave dans l’Hexagone. Il n’y pratiquement plus de places dans les centres d’hébergement et tous les organismes de solidarité lancent des SOS. Les logements sociaux manquent cruellement pour abriter les exclus de la République. Les sans-logis se comptent par milliers: ils sont étudiants, travailleurs précaires, personnes âgées ou familles monoparentales. Par Marie-Claude Cudry.

Certains médicaments peuvent provoquer de graves effets secondaires s’ils sont consommés avec du pamplemousse. Les médecins et les pharmaciens connaissent ce phénomène d’incompatibilité depuis les années 1990. Depuis, la liste des médicaments concernés augmente, selon une récente étude publiée dans le Journal de l’association médicale canadienne. Invité: Jules Desmeules, médecin-chef au service de pharmacologie et toxicologie clinique des Hôpitaux universitaires genevois.

Par Maurice Doucas.

Un commentaire d'Esther Coquoz. Le débat continue sur http://signature.rts.ch

"Le ranz des vaches" (Abbé Bovet), Chœur des armaillis de la Gruyère "Chevalier de la table ronde", Stello "La dernière valse", Mireille Mathieu

Présenté par Didier Duployer.

A entendre nos conseillers fédéraux, ce lundi à la tribune du Conseil national, on peut croire au sauvetage des langues latines. Simonetta Sommaruga, la plus polyglotte des ministres, a répondu dans la langue de Molière, imitée, plus laborieusement, par Eveline Widmer Schlumpf. Finalement, c’est le petit dernier, Alain Berset, qui remporte la palme. Par Romain Clivaz.

Le Parlement a mis fin ce lundi à une particularité suisse. Le lieu d'origine ne sera plus déterminant pour savoir qui va payer l'aide sociale. Le système va être simplifié, et c'est le lieu de domicile qui va faire foi. Actuellement, les cantons d'origine doivent soutenir leurs ressortissants pendant les 2 ans qui suivent l'établissement dans un nouveau canton. Une règle que le Parlement a jugé archaïque, Chrystel Domenjoz.

Après l'homme augmenté, voilà l'homme simplifié. Il s’agit d’un être humain complètement assujetti à la technologie, à son smartphone, sa tablette, son ordinateur, ou toute autre machine qui réduit ses comportements à sa logique de fonctionnement. Les évolutions techniques représentent-elles un danger pour le cerveau humain? Le dossier de Coralie Claude. Invité: Jean-Michel Besnier, philosophe, docteur en sciences politiques et professeur à la Sorbonne.

Sera-t-il l'homme qui va redonner la confiance des Neuchâtelois en leurs autorités cantonales? Pourra-t-il ramener un peu de sérénité au sein du collège gouvernemental? Pourra-t-il même - pourquoi pas - redorer l'image du canton? Ce n'est pas la peine de dire qu'on attend beaucoup du nouveau conseiller d'Etat neuchâtelois en charge de la Justice, de la Sécurité et des Finances. Agé de 45 ans, le socialiste Laurent Kurth entre en fonction formellement ce mardi. Il prêtera serment cet après-midi devant les députés du Grand Conseil.

Lundi, la plupart des places financières européennes ont clôturé en légère hausse. L'aide se précise pour la Grèce. Invité: William Jaccard, responsable de la politique de placement chez Penta Asset Management.

Présenté par Frédéric Filippin.

La conseillère fédérale Doris Leuthardt sera à Doha ce mercredi. Elle y représentera la Suisse parmi les 190 délégations nationales présentes au chevet des négociations sur le climat. Nées en 1992, à Rio, ces dernières ont multiplié les grandes rencontres: Kyoto, Bali, Copenhague, Durban, pour ne parler que d'elles, ont rythmé les longs et complexes pourparlers onusiens de ces 20 dernières années. Pendant ce temps, le CO2 dans l'atmosphère terrestre a augmenté de plus de 3% par an entre 2000 et 2011. Alors à quoi servent les grandes conférences sur le climat? Peut-on encore croire à une gouvernance mondiale pour l'environnement? La conférence de Doha a-t-elle des chances de déboucher sur des actions concrètes pour la planète où sommes-nous en présence d'un "gros machin" qui ne sert à rien?