Le suivi de la guerre entre Israël et le Hamas. [Keystone/RTS]
Publié Modifié

Le chef du Hamas dit que le mouvement étudie l'offre de trêve dans "un esprit positif"

- Israël et les pays médiateurs attendent toujours jeudi une réponse du Hamas à une proposition portant sur une trêve de 40 jours associée à une libération d'otages retenus dans la bande de Gaza, en échange de Palestiniens détenus par Israël. Le chef du Hamas a confié étudier cette proposition dans "un esprit positif".

- En visite mercredi en Israël, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a exhorté le Hamas à accepter l'accord, tout en réaffirmant l'opposition de Washington à une grande offensive israélienne sur la ville de Rafah.

- L'ONU a estimé le coût de la reconstruction de la bande de Gaza entre 30 et 40 milliards de dollars, à cause de l'ampleur sans précédent des destructions.

Suivi assuré par RTSinfo

22h40

Sciences Po annonce la fermeture vendredi de ses principaux locaux à Paris

La direction de Sciences Po a annoncé la fermeture vendredi de ses principaux locaux à Paris, en raison d'une nouvelle occupation par des étudiants mobilisés pour la cause palestinienne, dans un message envoyé aux salariés.

"Suite au vote de l'occupation des étudiants, les bâtiments du 25, 27, 30, rue Saint-Guillaume et du 56, rue des Saints-Pères, resteront fermés demain, vendredi 3 mai. Nous invitons à rester en télétravail", indique ce message, envoyé par la direction des Ressources humaines de Sciences Po.

22h35

La Turquie suspend toute relation commerciale avec Israël

La Turquie a suspendu ses relations commerciales avec Israël, après avoir déjà restreint en avril ses exportations vers ce pays en réponse à la guerre à Gaza, a annoncé le ministère turc du Commerce. "Les exportations et importations en relation avec Israël ont été suspendues", a indiqué le ministère.

"La Turquie appliquera ces nouvelles mesures de manière stricte jusqu'à ce que le gouvernement israélien autorise un flux ininterrompu d'aide humanitaire vers Gaza", ajoute le ministère dans un communiqué.

Le ministre turc du Commerce n'a pas précisé si les exportations de pétrole azerbaïdjanais vers Israël via le port turc de Ceyhan (sud) étaient concernées par la décision d'Ankara.

Selon des analystes, plus du tiers des besoins en pétrole d'Israël transitait encore récemment par ce port turc de la Méditerranée.

22h15

L'Unesco décerne son Prix mondial de la liberté de la presse aux journalistes palestiniens

L'Unesco a attribué jeudi son Prix mondial de la liberté de la presse à l'ensemble des journalistes palestiniens couvrant Gaza. La profession a été durement touchée depuis le début de l'offensive israélienne il y a six mois.

"En ces temps d'obscurité et de désarroi, nous souhaitons adresser un message fort de solidarité et de reconnaissance aux journalistes palestiniens qui couvrent cette crise dans des circonstances dramatiques", a commenté Mauricio Weibel, président du Jury international de professionnels des médias.

Près de 100 journalistes tués

"L'humanité a une dette immense à leur égard, pour leur courage et leur engagement en faveur de la liberté d'expression", a-t-il poursuivi dans un communiqué.

Audrey Azoulay, la directrice générale de l'organisation onusienne pour l'éducation, la science et la culture, a de son côté souligné "l'importance d'une mobilisation collective afin que les journalistes, partout dans le monde, puissent continuer à mener leur travail essentiel d'information et d'enquête".

Selon le Comité de protection des journalistes (CPJ), une association basée à New York, au moins 97 journalistes et salariés de médias ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre, dont 92 sont des Palestiniens. Seize autres ont été blessés.

21h00

Un médecin palestinien mort sous la torture en Israël, selon des associations

Deux prisonniers gazaouis, dont un médecin de l'hôpital al-Shifa de Gaza, sont morts derrière les barreaux israéliens, ont indiqué jeudi deux associations palestiniennes de défense des droits des détenus, affirmant qu'ils ont succombé à "des tortures" et à l'absence de soins "dont sont victimes les détenus de Gaza", référence aux manques de soins régulièrement dénoncés par les défenseurs des droits humains israéliens et palestiniens.

Dans un communiqué commun, le Club des prisonniers et le Comité des affaires des prisonniers palestiniens ont annoncé la mort "de deux détenus de Gaza", dont "le Dr. Adnane Ahmed Atiya al-Bourch, 50 ans", chef du département d'orthopédie de l'hôpital al-Shifa.

Près de 500 personnels soignants tués

Ce médecin était connu des Palestiniens pour ses interviews aux médias, dans lesquelles il décrivait la situation des hôpitaux de la bande de Gaza, ciblés par l'armée israélienne.

Le ministère de la Santé du Hamas dans la bande de Gaza a précisé que le décès de ce médecin portait à 492 le nombre de membres du personnel médical tués depuis le début des bombardements israéliens à Gaza.

L'armée israélienne a indiqué à l'AFP "n'être pas informée" de tels faits.

20h20

L'ordre doit prévaloir sur les campus, selon Joe Biden

Le président Joe Biden est sorti de son quasi silence jeudi au sujet de la mobilisation contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza qui secoue depuis deux semaines les universités américaines. Il a prôné le respect de l'ordre, peu après le démantèlement musclé par la police d'un campement à l'UCLA de Los Angeles.

A six mois des élections, dans des Etats-Unis polarisés et alors que son adversaire républicain Donald Trump l'avait accusé d'inaction face aux mouvements pro-palestiniens, il a toutefois rappelé que les Etats-Unis n'étaient "pas un pays autoritaire qui réduit les gens au silence".

>> Lire : Joe Biden affirme que "l'ordre doit prévaloir" face aux mobilisations dans les universités

20h00

Les mobilisations pro-palestiniennes se poursuivent à Science Po Paris

Après un débat interne sur le Proche-Orient jeudi matin qu'ils ont jugé "décevant", les étudiants du comité Palestine de Sciences Po Paris ont annoncé le lancement d'un sit-in pacifique dans le hall de l'école et le début d'une grève de la faim par une étudiante à 14h00, "en solidarité avec les victimes palestiniennes".

Le mouvement se poursuivra jusqu'à "la tenue d'un vote officiel non anonyme au conseil de l'Institut pour l'investigation des partenariats avec les universités israéliennes", a déclaré un membre du comité Palestine.

Après une mobilisation émaillée de tensions en fin de semaine dernière à Sciences Po, le mouvement avait été suspendu après l'accord de la direction pour organiser un débat interne, qualifié de "townhall", terme utilisé aux Etats-Unis pour une grande réunion publique.

Refus de créer un groupe de travail

"Ça a été un débat dur, avec des prises de position assez claires, beaucoup d'émotion", a indiqué à la mi-journée l'administrateur provisoire de Sciences Po, appelant au "calme" avant le début des examens lundi. Il a reconnu avoir "pris des positions assez fermes sur certains sujets", en refusant "très clairement la création d'un groupe de travail (...) pour investiguer nos relations avec les universités israéliennes".

Mais pour le syndicat étudiant UNI à Science Po, classé à droite, la direction de l'école a déjà "ouvert la boîte de Pandore" en acceptant d'organiser une discussion.

Menaces gouvernementales

Par ailleurs, devant la Sorbonne, près de 300 étudiants venus de différents campus parisiens se sont réunis jeudi après-midi et ont organisé un campement d'une vingtaine de tentes, avant d'être délogés une heure plus tard par plus d'une centaine de policiers.

La ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a demandé jeudi matin aux présidents d'université de veiller au "maintien de l'ordre" public, en utilisant "l'étendue la plus complète des pouvoirs" dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l'ordre.

18h00

Les juifs doivent se "défendre seuls", selon Netanyahu

Les juifs doivent être capables de se "défendre seuls" car "personne ne (les) protégera", a estimé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, alors que de plus en plus de voix s'élèvent contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.

"Si nous devons nous défendre seuls, nous nous défendrons seuls. S'il est possible de mobiliser les 'gentils' (non-juifs, ndlr), c'est bien. Mais si nous ne nous protégeons pas nous-mêmes, personne ne nous protégera", a déclaré le dirigeant.

Le Premier ministre s'est exprimé en recevant des survivants du génocide nazi qui participeront dimanche au mémorial de la Shoah Yad Vashem aux cérémonies de Yom HaShoah (Journée annuelle du souvenir de la Shoah).

Evoquant le mouvement étudiant en solidarité avec les Palestiniens sur les campus américains, Benjamin Netanyahu a dénoncé la semaine dernière des manifestations "horribles" de "hordes antisémites" qui "appellent à l'anéantissement d'Israël" et "attaquent étudiants et enseignants juifs".

15h50

Le coût de la reconstruction estimé entre 30 et 40 milliards de dollars, selon l'ONU

L'ONU a estimé le coût de la reconstruction de la bande de Gaza, ravagée par une guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, entre 30 et 40 milliards de dollars, à cause de l'ampleur sans précédent des destructions.

"Les estimations du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour tout reconstruire dans la bande de Gaza dépassent les 30 milliards de dollars, pouvant aller jusqu'à 40 milliards de dollars", a déclaré Abdallah al-Dardari, directeur du bureau régional pour les Etats arabes du PNUD, lors d'une conférence de presse à Amman.

"L'ampleur de la destruction est énorme et sans précédent (...) C'est une mission à laquelle la communauté internationale n'a pas été confrontée depuis la Seconde Guerre mondiale."

La reconstruction des seules habitations de la bande de Gaza pourrait prendre environ 80 ans, selon le PNUD. Près de 80'000 logements, selon des statistiques palestiniennes, ont été détruits dans ce que l'ONU décrit comme un "paysage lunaire".

15h10

Le chef du Hamas dit que le mouvement étudie l'offre de trêve dans "un esprit positif"

Le Hamas étudie dans un "esprit positif" la trêve proposée par la médiation dont fait partie l'Egypte, a indiqué le chef du mouvement palestinien Ismaïl Haniyeh au chef du renseignement égyptien lors d'une conversation téléphonique, selon un communiqué du Hamas.

Il a assuré que les négociateurs du Hamas reviendraient "dès que possible" en Egypte pour conclure les pourparlers en cours. La réponse du mouvement palestinien à cette proposition de trêve se fait attendre, jetant le doute sur un possible accord après bientôt sept mois de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

15h05

Le président israélien estime que "la haine et l'antisémitisme" ont "contaminé" des campus américains

Le président israélien Isaac Herzog dénonce la "terrifiante résurgence de l'antisémitisme" dans le monde et notamment aux Etats-Unis, où "des universités réputées, foyers d'histoire de culture et d'éducation" sont "contaminées par la haine et l'antisémitisme".

Sur les campus américains, "nous voyons avec horreur les atrocités du 7 octobre contre Israël être célébrées et justifiées", a-t-il poursuivi, en référence à l'attaque sanglante du Hamas en Israël, assurant de son soutien "nos frères et soeurs, nos amis sur les campus et dans les communautés juives des Etats-Unis et du monde".

14h55

La police démantèle le campement des pro-Palestiniens à l'Université de Californie

La police a démantelé jeudi manu militari un campement érigé à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) par des étudiants protestant contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, comme elle l'avait fait la veille sur plusieurs autres campus aux Etats-Unis, où des arrestations ont eu lieu.

Des dizaines de protestataires ont été interpellés un par un et menottés, puis escortés par les forces de l'ordre à l'issue d'un face à face tendu, rapporte un journaliste de l'AFP sur les lieux. Pendant plusieurs heures, des centaines de membres des forces de l'ordre en tenue anti-émeute ont fait face aux étudiants portant des parapluies ou des casques blancs et formant une ligne, accrochés les uns les autres par les bras.

En même temps, les policiers ont démonté méthodiquement les palettes de bois et panneaux de contreplaqué d'une barricade entourant le camp et ont défait les tentes des manifestants, dont bon nombre portaient des keffiehs. "Libérez la Palestine", pouvait-on entendre.

14h20

Rassemblement de solidarité avec les étudiants américains pro-palestiniens en Irak

Des dizaines d'étudiants irakiens et des doyens de facultés se sont rassemblés sur les pelouses d'une université de Bagdad, dénonçant la guerre à Gaza et affichant leur soutien aux mouvements estudiantins pro-palestiniens sur les campus américains, où la police est intervenue.

L'initiative s'est tenue en réponse à un appel du ministre de l'Enseignement supérieur irakien Naïm al-Aboudi, dont le gouvernement (formé par des partis pro-Iran ne reconnaissant pas Israël) brandit son soutien aux Palestiniens et réclame un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

11h35

L'Iran dit avoir imposé des sanctions aux Etats-Unis et au Royaume-Uni

L'Iran a annoncé des sanctions à l'encontre de plusieurs personnes et entités américaines et britanniques pour leur soutien à Israël dans sa guerre contre le Hamas.

Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, la République islamique a indiqué que les sanctions visent sept Américains, dont le général Bryan Fenton, chef du commandement des opérations spéciales, et le vice-amiral Brad Cooper, ancien chef des forces navales américaines au Moyen-Orient.

Parmi les fonctionnaires et entités britanniques visés figurent notamment le ministre de la Défense Grant Shapps et la marine royale britannique en mer Rouge. Des sanctions ont également été annoncées à l'encontre des entreprises américaines Lockheed Martin et Chevron et britanniques Elbit Systems, Parker Meggitt et Rafael UK.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué que les sanctions comprenaient "le blocage des comptes et des transactions dans les systèmes financiers et bancaires iraniens, le blocage des actifs relevant de la juridiction de la République islamique d'Iran, ainsi que l'interdiction de délivrer des visas et d'entrer sur le territoire iranien".

L'impact de ces mesures sur les individus ou les entités, ainsi que sur d'éventuels avoirs ou transactions avec l'Iran, reste toutefois incertain.

10h15

Le Hamas annonce un nouveau bilan de 34'596 morts

Le Hamas a annoncé un nouveau bilan de 34'596 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

En 24 heures, au moins 28 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du Hamas qui fait état de 77'816 blessés en plus de 200 jours de guerre.

09h50

La réponse du Hamas à la proposition d'une trêve se fait toujours attendre

Les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - attendent toujours la réponse du Hamas à une dernière proposition en date prévoyant une trêve de 40 jours ainsi que l'échange d'otages contre des Palestiniens détenus par Israël.

Le Hamas répondra "dans très peu de temps", a assuré mercredi un de ses dirigeants politiques, Souheil al-Hindi, tout en soulignant que le mouvement exigeait toujours un cessez-le-feu permanent et le retrait d'Israël de la bande de Gaza. Le Hamas est ouvert "à toutes les initiatives pour mettre fin à la guerre (...) mais sous réserve de conditions très claires auxquelles on ne peut renoncer", a-t-il dit.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un haut responsable du Hamas, Oussama Hamdan, a indiqué que la position du mouvement sur la proposition de trêve était pour l'instant "négative" mais que des discussions étaient toujours en cours. "La situation est sensible", a ajouté Zaher Jabareen, membre de l'équipe de négociation du Hamas, suggérant qu'une décision finale n'avait pas été prise.

>> Ecouter les précisions de Charlotte Derouin, correspondante à Jérusalem, dans La Matinale :

Les pays médiateurs attendent la réponse du Hamas à une trêve de 40 jours, ainsi que l'échange d'otages contre des Palestiniens détenus par Israël. [Keystone - Evelyn Hockstein - Pool Photo via AP]Keystone - Evelyn Hockstein - Pool Photo via AP
La réponse du Hamas à la proposition d'une trêve se fait toujours attendre / La Matinale / 1 min. / le 2 mai 2024

07h10

Antony Blinken a terminé sa tournée au Moyen-Orient, mais sans garantie d'une trêve

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken exhorte le Hamas à accepter la nouvelle proposition de trêve dans la bande de Gaza tout en réaffirmant l'opposition de Washington à une grande offensive israélienne sur la ville de Rafah.

Antony Blinken, qui a effectué en Israël sa septième mission au Proche-Orient depuis le début de la guerre, le 7 octobre, s'est dit mercredi décidé à arracher "maintenant" un accord sur une trêve associée à une libération des otages retenus dans le territoire palestinien.

Le Hamas réclame un cessez-le-feu "permanent", ce qu'Israël refuse, se disant déterminé à poursuivre l'offensive jusqu'à la "victoire totale" sur le mouvement islamiste. Pour obtenir cette "victoire", Israël estime devoir mener une opération terrestre à Rafah, dernier grand bastion selon lui du Hamas, où s'entassent un million et demi de Palestiniens à la lisière sud du territoire palestinien.

Dans la nuit, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin s'est entretenu avec le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, soulignant "le besoin pour toute éventuelle opération militaire à Rafah d'inclure un plan crédible pour évacuer les civils palestiniens sur place et maintenir un flot d'aide humanitaire", selon le Pentagone.

>> Ecouter les précisions de Jordan Davis, correspondant à Washington, dans La Matinale :

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a terminé sa tournée au Moyen-Orient. [Keystone - Evelyn Hockstein - Pool Photo via AP]Keystone - Evelyn Hockstein - Pool Photo via AP
Antony Blinken a terminé sa tournée au Moyen-Orient, mais sans garantie d'une trêve à Gaza / La Matinale / 1 min. / le 2 mai 2024

JEUDI 2 MAI

Le Hamas salue la rupture entre la Colombie et Israël

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a salué jeudi l'annonce par le président colombien de la rupture des relations diplomatiques entre la Colombie et Israël pour protester contre la conduite de la guerre dans la bande de Gaza.

"Nous apprécions grandement la position du président colombien Gustavo Petro (...) que nous considérons comme une victoire pour les sacrifices de notre peuple et sa cause qui est juste", a déclaré dans un communiqué la direction du Hamas, en appelant d'autres pays d'Amérique latine à "rompre" leurs relations avec Israël.

En savoir plus

Le suivi des événements précédents