Un documentaire du New York Times revenait la semaine dernière sur le harcèlement et les sarcasmes de la presse et du public, endurés par la chanteuse américaine dans les années 2000. Pour le médecin-psychiatre Jean-Victor Blanc, "à l'époque, on ne parlait pas de santé mentale".
"Derrière une question qui peut paraître un peu frivole, "people", etc., il y a un vrai sujet, qui est la santé mentale. Et surtout, la méconnaissance dont elle est victime dans notre société", estime Jean-Victor Blanc, médecin-psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, auteur du livre "Pop & Psy" aux éditions Plon.
"Lors de la période de 2007 où Britney Spears se trouvait dans un grand état de mal-être, et qui a été en permanence documentée par les paparazzi (...), c'est vrai que personne ne parlait vraiment de santé mentale. On la traitait plutôt comme un personnage de foire, un sujet de moquerie, de plaisanterie ou de haine", se souvient-il. A ses yeux, le public et les médias ont aujourd'hui "un regard différent sur la question, plus positif".
Lors de la période de 2007 où Britney Spears se trouvait dans un grand état de mal-être, personne ne parlait vraiment de santé mentale.
Pour Jean-Victor Blanc, ce changement s'est notamment opéré grâce aux réseaux sociaux et à la communication "moins verrouillée" des célébrités. "Il y a aujourd'hui une libération de la parole autour de la santé mentale. Selena Gomez, par exemple, a parlé ouvertement (...) de ses troubles bipolaires, sans que cela ne soit assorti d'une ostracisation". A ses yeux de psychiatre, ce mouvement est "bénéfique, dans l'idée de pouvoir en faire bénéficier les patients anonymes".
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Jessica Vial et l'équipe du Point J
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