Les pochettes tricotées, c'est d'abord une histoire de famille. Pour cette série limitée du quatrième album du groupe, elles ont confectionné 220 pochettes, soit 800 heures de travail. Raphaël Noir, le chanteur du groupe, est à l'origine de cette drôle d'idée.
"Un jour je me suis dit que ce serait bien de faire un lien avec le tricot. Et si on faisait une pochette tricotée? J'ai demandé à mes copains, ils m'ont dit que c'était complètement taré, et qu'il fallait absolument le faire", dit-il à la RTS.
>> A lire aussi : Climax continue de se réclamer du british-rock de ses débuts
Le tricot comme marque de fabrique
Pour Raphaël Noir le lien entre la musique du groupe et le tricot est évident. "On aime bien ce qui est artisanal, ce qui est fait main. On n'aime pas forcément la musique qui est trop propre, nickel, sans défauts. Donc il y a aussi un peu ce mélange, ce côté patchwork", explique-t-il.
Pour trouver l'album physiquement sur le marché, il faut sillonner l'intégralité du canton de Vaud, car il n'est disponible que chez trois disquaires: à Vevey, Yverdon et Aigle.
Pour le batteur du groupe Laurent Schillinger, il est important de garder des liens avec des disquaires, d'apporter des choses qui peuvent susciter autrement l'intérêt des gens.
"C'est se dire que l'on n'a pas seulement de la musique, on a un aussi objet qui est unique, qui est rare, qui a une histoire et qui peut se passer de main en main", précise-t-il.
Les quadragénaires frappadingues du rock vintage vaudois aiment mélanger valeurs et humour et ils ont plus d'un tour dans leur sac pour surprendre.
Yannick Bacher/mcc