Que s'est-il réellement passé le 4 mai 1998 au Vatican ? Plusieurs coups de feu retentissent et on retrouvera les cadavres d'un jeune garde suisse valaisan, de son commandant et de l'épouse de l'officier. Vengeance d'un jeune homme frustré, homosexualité, intrigues vaticanes, complot politique, ce drame va engendrer de nombreuses hypothèses. Avec des faits nouveaux et des témoignages exclusifs Temps Présent revient sur cette mystérieuse affaire dans l'univers d'un Saint Siège qui a érigé le secret en véritable religion.
Dans l'histoire de la Garde suisse au Vatican, iI y a deux dates qui sont inscrites en lettres de sang. La première correspond au Sac de Rome qui eut lieu le 6 mai 1527. Près de 147 membres de la Garde Suisse y périrent. C'est en leur mémoire que, chaque année à cette date, les nouvelles recrues prêtent solennellement serment.
La seconde fait référence à un drame sans précédent dans l'h istoire du Corps, le 4 mai 1998. Il s'agit évidemment de la date de la mort du commandant de l'époque, Alois Estermann, de sa femme Gladys et du caporal Cédric Tornay.
Ce jeudi, Temps Présent fait la conjonction de ces deux événements, puisque le jour même de l'assermentation des Gardes Suisses, notre magazine vous présente une enquête exclusive qui permet d'écarter définitivement plusieurs hypothèses et de donner un nouvel éclairage, témoignages à l'appui, sur une tragédie qui hante encore les couloirs du Saint-Siège.
Générique
Un reportage de Jean Quaratino et José Roy
Image : Claude Paccaud Son : Philippe Combes Montage : Robert Mabillard