Bonjour Kidis,

Si vous lisez attentivement le texte "Le Monde merveilleux des pierres précieuses" sur le site www.Kasuklu.ch vous aurez toutes vos réponses:

"Pour entrer dans le club très fermé des pierres précieuses, un minéral doit posséder les trois qualités suivantes:

  • La beauté qui fascine l'œil de l'observateur soit par une couleur profonde, un éclat particulier, un effet optique spécial, chatoyance, iridescence, opalescence, astérisme.

  • L'inaltérabilité, qui grâce à la résistance aux frottements mécaniques et à une insensibilité aux agents chimiques en garantit la durabilité et la pérennité dans le temps.

  • La rareté qui lui confère la qualité d'objet convoité, donc coûteux, et en fait un symbole de richesse et de puissance.

La convoitise humaine est telle qu'il s'établit immanquablement une hiérarchie entre les pierres précieuses basée sur leur prix. Au sommet de cette échelle brillent le diamant, le rubis, le saphir et l'émeraude.

Vers le bas, nous trouvons de nombreux minéraux qualifiés de pierres fines, parmi lesquelles figurent les grenats, le spinelle, l'aigue-marine, la topaze, la tourmaline, l'améthyste et bien d’autres encore dont certaines peuvent d'ailleurs atteindre des prix élevés.

Il n'y a pas une frontière précise qui délimite le domaine des pierres précieuses de celles qui en sont exclues. En effet, la notion de beauté est fondée sur des jugements subjectifs et il n'est pas possible de fixer arbitrairement des valeurs limites de propriétés physiques qui permettraient de tracer une telle frontière.

Il y a encore de nombreux autres minéraux qui, bien que n'étant pas susceptibles d'être facettés, sont tout de même esthétiquement intéressants sous forme de cabochons ou d'objets polis. On leur réserve alors le nom de pierres ornementales.

Sous le nom de pierres de collection, on trouve encore tous les minéraux qui, taillés, présentent un côté esthétique certain, mais qui ne répondent pas nécessairement aux critères d'inaltérabilité ou de rareté. Ce sont des pierres taillées qui restent dans les écrins de collectionneurs et qui, par leur fragilité, ne sont pas montées en bague ou en pendentif." Voilà ce que nous apprend le site Kasuklu.ch

Le rubis et le saphir sont en réalité du corindon dont la formule est Al2O3, donc un oxyde l'aluminium. La plupart des corindons sont incolores, blanchâtres et ne présentent pas de particularités qui lui confèrent un attrait particulier pour l'homme. Si on parle de composé chimique, on dit que c'est de l'alumine. Le principal intérêt du corindon ou de l'alumine, comme vous préférez, c'est sont extrême dureté. On l'emploie pour l'ébrutage et le polissage des pierres taillées. Collé sur une toile ou du papier c'est "le papier d'émeri". L'émeri est donc du corindon.

Extrêmement rarement, dans des conditions géologiques particulièrement favorable, on peut voir apparaître des cristaux de corindons transparents qui peuvent alors être rouge (le rubis) ou bleu (le saphir). Il y en a aussi de couleur jaune ou verdâtre. Le saphir et le rubis ne sont que des formes exceptionnelles de corindon.

Il est relativement facile de fabriquer synthétiquement des saphirs et des rubis, Vous trouverez la recette à la page 18 du Mondes merveilleux des pierres précieuses.