"Une heure plus tôt, c'est sûr, elle aurait étranglé sa mère."

"J’ai écouté beaucoup de musique au moment où je posais les bases de ce roman, de la pop à l’électro, en passant par la chanson française et les vieux tubes disco", explique Anne-Laure Bondoux, l'auteure de L'Aube sera grandiose.

"J’étais en quête d’une énergie qui me propulserait dans l’écriture. C’était en septembre 2014, et j’ai entendu la reprise de Paradis perdus (de Christophe, ndlr) chantée par Christine and the Queens, dans laquelle il y a cette phrase: «Le crépuscule est grandiose»", poursuit-elle.

"Comme je sortais d’une écriture plutôt crépusculaire justement (Tant que nous sommes vivants), j’avais envie d’aller vers la lumière. C’est ainsi que le titre du roman m’est venu, avec ce verbe au futur, cette promesse qui contenait pour moi l’énergie du texte."

ET JE DANSE AUSSI

Un mail comme une bouteille à la mer. D'ordinaire, l'écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d'admirateurs.

Mais cette Adeline Parmelan n'est pas une "lectrice comme les autres".

Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu'elle lui a fait parvenir - et qu'il n'ose pas ouvrir.

Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s'établit qui en dévoile autant qu'elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun...

VALENTINE OU LA BELLE SAISON

A 48 ans et demi, divorcée et sans autre travail que l'écriture d'un manuel sur la sexualité des ados, Valentine décide de s'offrir une parenthèse loin de Paris, dans la vieille demeure familiale.

Là-bas, entourée de sa mère Monette et du chat Léon, elle espère faire le point sur sa vie.

Mais à la faveur d'un grand ménage, elle découvre une série de photos de classe barbouillées à coups de marqueur noir. Ce mystère la fait vaciller, et quand son frère Fred débarque, avec son vélo et ses états d'âme, Valentine ne sait vraiment plus où elle en est.

Une seule chose lui semble évidente: elle est arrivée au terme de la première moitié de sa vie. Il ne lui reste plus qu'à inventer - autrement et joyeusement - la seconde.