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Virginie Otth 3/5 - New-York bis, petits boulots et collaboration

" Petites définitions ", " Quotidiennetés ", " Presque rien ", " Poussières " : des mots qui font partie de lʹunivers de la photographe Virginie Otth. Si lʹinterstice, le hors champ, le moindre plutôt que le grandiose activent sa pratique, il nʹen est pas moins vrai que les grands thèmes liés à la photographie sont présents : du désir à la perception, en passant par le regard.
Née en 1971 à Lausanne dans une famille dʹartistes, elle se méfiera longtemps du terme " art ". Afin de gagner sa vie, elle obtient un CFC de photographe à lʹEcole des arts appliqués de Vevey, avant de se faire rattraper par cet " art " quʹelle tente, pourtant, de contourner.
Très travailleuse, aimant à la fois les défis et les choses qui se répètent comme des rituels, - elle nage dans le lac quasi tous les jours de lʹannée, répertoriant cet instant en images -, Virginie Otth est toujours en quête.




En 1998, Virginie Otth retourne à New-York. Sʹoffre à elle une expérience du réel avec deux petits boulots : lʹun dans un magasin de vêtements et lʹautre dans une agence de photographie scientifique. Elle réalise des images avec un microscope électronique se familiarisant avec les cellules et les virus. Le langage, les protocoles, les hypothèses liés à ce milieu singulier vont infuser son travail personnel. Cette période est aussi marquée par une collaboration au long cours avec lʹami de toujours : le photographe Nicolas Lieber.
Virginie Otth 3/5 - New-York bis, petits boulots et collaboration