VFavre [Florence Grivel - Florence Grivel]

Valérie Favre 4/5 - Les robes rouges, Berlin et la finitude

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim.




Si le blanc a été la première couleur explorée par Valérie Favre, le rouge lui portera bonheur. Cʹest, en effet, sa série des robes rouges qui va la propulser sur la scène internationale de lʹart contemporain. En 1996, elle expose à Berlin, une ville où elle sʹinstallera deux ans plus tard. La peinture y est puissante, intéressante, ça la stimule et lʹenjoint à amorcer sa série " Lapine Univers " dont le jeu de mots fera mouche et les choux gras de la presse spécialisée. Elle initie également sa série au long cours dédiée au suicide, peignant plus de 100 façons de se suicider, mais sans avoir recours, cette fois, à la couleur rouge
Programme musical
  • Barbara, Barbara, Andreas N. TarkmannGöttingen. Chanson: Göttingen Alaxandra Cravero, Anette Maiburg, Emmanuel Ceysson, Karina Buschinger, Wen Xiao Zheng, Guido Schiefen, Mathias Haus, Mathias Haus / MDG (juristic person)
Valérie Favre 4/5 - Les robes rouges, Berlin et la finitude