Lisa Mandel : BD du réel 2/5
Le style " Lisa Mandel ", cʹest avant tout lʹhumour, lʹart du décalage, lʹabsurde qui débarque sans crier gare, même dans les situations les plus poignantes.
Née en 1977 à Marseille, Lisa Mandel décide à lʹâge de quatre ans de devenir autrice de bande dessinée (ou coiffeuse pour chien). Elle grandit au sein dʹune grande famille recomposée dans laquelle on milite contre les injustices et les inégalités. Ces valeurs forgeront lʹidentité de lʹautrice-dessinatrice, dont le travail rend visible des personnes et des communautés invisibilisées ou restreintes dans leurs libertés comme les migrant.es (" Les Nouvelles de la jungle de Calais ") et les personnes atteintes de troubles de santé mentale) (" HP ", " Se rétablir ").
Après des études dʹillustration aux Arts décoratifs de Strasbourg, elle commence à publier dans des magazines jeunesse. Dans " Tchô " naîtra sa détonante " Nini Patalo ", lʹhéroïne dʹune série de cinq albums (publiés chez Glénat entre 2003 et 2009) qui seront, par la suite, adaptés en série dʹanimation. Puis, sʹéloignant des histoires pour jeunes lecteur.ices, elle sʹintéresse à la BD du réel en recueillant des témoignages, travaillant avec des sociologues et racontant ses séjours à lʹétranger (" Libre comme un poney sauvage ", " Un automne à Beyrouth ").
Depuis lʹautomne 2023, Lisa Mandel livre chaque semaine, son regard décalé sur le monde et sur elle dans lʹObs. " Par ailleurs " (cʹest le nom de sa chronique dessinée dans lʹObs), elle assure la direction des Editions Exemplaire quʹelle crée en 2021 afin dʹassurer une meilleure redistribution des revenus pour les auteur.ices et valoriser toutes les personnes qui participent à l'élaboration des BD en réduisant le nombre d'intermédiaires.
Née en 1977 à Marseille, Lisa Mandel décide à lʹâge de quatre ans de devenir autrice de bande dessinée (ou coiffeuse pour chien). Elle grandit au sein dʹune grande famille recomposée dans laquelle on milite contre les injustices et les inégalités. Ces valeurs forgeront lʹidentité de lʹautrice-dessinatrice, dont le travail rend visible des personnes et des communautés invisibilisées ou restreintes dans leurs libertés comme les migrant.es (" Les Nouvelles de la jungle de Calais ") et les personnes atteintes de troubles de santé mentale) (" HP ", " Se rétablir ").
Après des études dʹillustration aux Arts décoratifs de Strasbourg, elle commence à publier dans des magazines jeunesse. Dans " Tchô " naîtra sa détonante " Nini Patalo ", lʹhéroïne dʹune série de cinq albums (publiés chez Glénat entre 2003 et 2009) qui seront, par la suite, adaptés en série dʹanimation. Puis, sʹéloignant des histoires pour jeunes lecteur.ices, elle sʹintéresse à la BD du réel en recueillant des témoignages, travaillant avec des sociologues et racontant ses séjours à lʹétranger (" Libre comme un poney sauvage ", " Un automne à Beyrouth ").
Depuis lʹautomne 2023, Lisa Mandel livre chaque semaine, son regard décalé sur le monde et sur elle dans lʹObs. " Par ailleurs " (cʹest le nom de sa chronique dessinée dans lʹObs), elle assure la direction des Editions Exemplaire quʹelle crée en 2021 afin dʹassurer une meilleure redistribution des revenus pour les auteur.ices et valoriser toutes les personnes qui participent à l'élaboration des BD en réduisant le nombre d'intermédiaires.
Programme musical
- Guillaume Jouan Non non non non (Je ne suis plus Saoul) Play it again Sam, 1995
- Edouard Lalo Concerto pour violon et orchestre, en fa majeur: 1. Andante - Allegro Woo-Kyung Kim, Liège Orchestre Philharmonique Royal, Jean-Jacques Kantorow / Alpha
- Steve Reich Nagoya Marimbas, pour 2 marimbas: Nagoya Marimbas Colin Currie, Sam Walton / EMI Classics
- Albert Huybrechts Sonate pour violon et piano: 2. Lento Pierre Amoyal, David Lively / Cypres
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreLe style " Lisa Mandel ", cʹest avant tout lʹhumour, lʹart du décalage, lʹabsurde qui débarque sans crier gare, même dans les situations les plus poignantes.
Née en 1977 à Marseille, Lisa Mandel décide à lʹâge de quatre ans de devenir autrice de bande dessinée (ou coiffeuse pour chien). Elle grandit au sein dʹune grande famille recomposée dans laquelle on milite contre les injustices et les inégalités. Ces valeurs forgeront lʹidentité de lʹautrice-dessinatrice, dont le travail rend visible des personnes et des communautés invisibilisées ou restreintes dans leurs libertés comme les migrant.es (" Les Nouvelles de la jungle de Calais ") et les personnes atteintes de troubles de santé mentale) (" HP ", " Se rétablir ").
Après des études dʹillustration aux Arts décoratifs de Strasbourg, elle commence à publier dans des magazines jeunesse. Dans " Tchô " naîtra sa détonante " Nini Patalo ", lʹhéroïne dʹune série de cinq albums (publiés chez Glénat entre 2003 et 2009) qui seront, par la suite, adaptés en série dʹanimation. Puis, sʹéloignant des histoires pour jeunes lecteur.ices, elle sʹintéresse à la BD du réel en recueillant des témoignages, travaillant avec des sociologues et racontant ses séjours à lʹétranger (" Libre comme un poney sauvage ", " Un automne à Beyrouth ").
Depuis lʹautomne 2023, Lisa Mandel livre chaque semaine, son regard décalé sur le monde et sur elle dans lʹObs. " Par ailleurs " (cʹest le nom de sa chronique dessinée dans lʹObs), elle assure la direction des Editions Exemplaire quʹelle crée en 2021 afin dʹassurer une meilleure redistribution des revenus pour les auteur.ices et valoriser toutes les personnes qui participent à l'élaboration des BD en réduisant le nombre d'intermédiaires. - L'entretien de Lisa Mandel 2 : Etudes à Strasbourg, école buissonnière à DakarEn 1995, un bac orientation Arts appliqués en poche, Lisa Mandel débarque aux Arts déco de Strasbourg. Son envie de faire de la BD est plus forte que jamais, mais son dessin débridé, cartoonesque, à mille lieues du style ultra réaliste des auteurs quʹelle admire comme Rosinski (" Thorgal ") ou Loisel (" Peter Pan "), ne cadre pas avec le " style " BD de lʹépoque. Suivant les recommandations de ses profs de Marseille, Lisa Mandel sʹinscrit à Strasbourg en illustration jeunesse, et là entre les joies de la vie estudiantine et le premier grand voyage au Sénégal, côté études… " cʹest un peu la déconfiture " !