Suicide: une jeunesse sur le fil

La Chrysalide est lʹUnité psychiatrique pour adolescents au Centre de soins hospitaliers de Marsens (FR) qui accueille, dans lʹurgence, les jeunes de moins de 18 ans lorsque la crise suicidaire survient.

Médecins, personnel infirmier et d'éducation accompagnent les ados durant leur convalescence.

Un quotidien rythmé par les repas, les siestes, les ateliers artistiques et sportifs. En attendant que le goût de vivre reprenne le dessus.

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À 16 ans, on peut trouver la souffrance romantique et séduisante. Sur les réseaux sociaux, TikTok, Insta, la détresse a la cote et rapporte du clic. Au point de mettre en danger des ados en détresse face à des contenus sans filtre.

Alors que les pages dʹapologie du suicide ou de lʹautomutilation fleurissent, lʹassociation Stop Suicide fait campagne au sein des rédactions romandes pour encourager les journalistes à prendre conscience de leur responsabilité face au suicide des jeunes.

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École, travail, famille, amour et relations sont les principaux sujets d’inquiétude des jeunes en proie à des pensées suicidaires.

Comment répondre aux difficultés des ados sans modifier concrètement les conditions de vie qui les font souffrir?

Pendant que l’unité psyMobile du Réseau fribourgeois de santé mentale accompagne les jeunes à leur retour d’hospitalisation, le Cycle d’orientation genevois de Budé accueille l’association Stop Suicide et l’Unité Malatavie (HUG-Children action) pour mieux appréhender la problématique du suicide.

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Les ados en crise ont beaucoup de mal à demander de lʹaide. Difficile de passer par-dessus la peur du monde médical et de juger soi-même de la gravité de son état psychique.

Mais il existe dʹautres ressources, comme lʹaide des proches et des ami.es, ou les lignes dʹurgence comme le 147, qui propose chaque lundi soir un chat entre pairs.

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Le suicide est la première cause de mortalité des jeunes de moins de 26 ans. Chaque décès laisse des proches dans la douleur et souvent dans lʹincompréhension.

Comment le passage à lʹacte aurait-il pu être évité? Quels sont les signes qui auraient dû alerter?

Eva, Juliette, Maïa et Julie ont perdu leur ami Giani il y a une année. Elles se remettent doucement de ce choc qui les a toutes transformées.

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Anne Edan
Médecin adjointe responsable de MALATAVIE-Unité de crise
Partenariat Public privé HUG-Children Action - Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent

Raphaël Thélin
Directeur de l’association STOP SUICIDE

RTS