Guillaume Farel (1489-1565). [Roger Viollet / AFP]

Farel, l'insoumis qui réforma la Romandie (5/5)

La foi, la morale et l'ordre.
Si l'on devait ne s'en tenir qu'à la seule image du Monument international de la Réformation à Genève (appelé Mur des Réformateurs), les hommes qui ont œuvré à ce mouvement n'avaient rien de très joyeux, Farel en tête. Des hommes austères, défenseurs d'une morale réprobatrice et pesante.
Il est intéressant de mieux comprendre la morale que Guillaume Farel a souhaitée, en lien avec Calvin toujours. L'historienne Michèle Robert s'est attelée à analyser de près les archives des consistoires du canton de Neuchâtel entre 1547 et 1848.
Si ces trois cent ans ne concernent pas Farel directement mais ses héritiers, la mise en place des consistoires admonitifs paroissiaux, voulus par Farel et parallèles aux consistoires seigneuriaux, traduit la discipline telle que Farel l'a initiée.
Farel, l'insoumis qui réforma la Romandie (5/5)