Quand les assurances refusent de prendre en charge les soins prescrits par votre médecin traitant
Une auditrice de 94 ans sʹest vu refuser la prise en charge de son traitement dʹergothérapie par son assurance de base, malgré la prescription de son médecin traitant. Que faire si vous vous retrouvez dans une telle situation? Quelles sont les thérapies nécessitant une prescription médicale et sous quelles conditions sont-elles remboursées par la LAMal? Les assurances peuvent-elles faire comme bon leur semble? Et quid des dispositifs médicaux comme les béquilles, les tintébins, les bandages ou les lits spéciaux? Voici la réponse de Gilles Antoine Hofstetter, avocat conseil de lʹOrganisation suisse des patients, au micro de Maya Chollet:
Quand l'assurance de base refuse de rembourser une thérapie prescrite par votre médecin traitant, voici la démarche à adopter:
1. Demander une prise de décision officielle de l’assurance de base, où elle indique refuser de rembourser le traitement.
2. Annoncer par écrit que l’on fait opposition à la décision de l’assurance. Il ne faut pas se gêner de contester, trois lignes suffisent, où on explique que l’on fait opposition et ce qu’on veut à la place: "Je ne suis pas d’accord avec votre décision, je veux que mon traitement soit remboursé", c’est déjà suffisant. Attention le délai est de 30 jours. Il est conseillé de demander l’aide de son médecin traitant, de lui montrer le refus de l’assurance ou de lui demander de prendre position rapidement si elle ne donne pas de nouvelles.
3. Si l’assurance refuse toujours de rembourser le traitement après opposition: l’assuré peut recourir au Tribunal cantonal des assurances, c’est gratuit, même si on perd contre son assurance, on ne paie pas de frais de pénalité, ni de frais d’avocat.
Quand l'assurance de base refuse de rembourser une thérapie prescrite par votre médecin traitant, voici la démarche à adopter:
1. Demander une prise de décision officielle de l’assurance de base, où elle indique refuser de rembourser le traitement.
2. Annoncer par écrit que l’on fait opposition à la décision de l’assurance. Il ne faut pas se gêner de contester, trois lignes suffisent, où on explique que l’on fait opposition et ce qu’on veut à la place: "Je ne suis pas d’accord avec votre décision, je veux que mon traitement soit remboursé", c’est déjà suffisant. Attention le délai est de 30 jours. Il est conseillé de demander l’aide de son médecin traitant, de lui montrer le refus de l’assurance ou de lui demander de prendre position rapidement si elle ne donne pas de nouvelles.
3. Si l’assurance refuse toujours de rembourser le traitement après opposition: l’assuré peut recourir au Tribunal cantonal des assurances, c’est gratuit, même si on perd contre son assurance, on ne paie pas de frais de pénalité, ni de frais d’avocat.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreAssurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien.
- Quand les assurances refusent de prendre en charge les soins prescrits par votre médecin traitantUne auditrice de 94 ans sʹest vu refuser la prise en charge de son traitement dʹergothérapie par son assurance de base, malgré la prescription de son médecin traitant. Que faire si vous vous retrouvez dans une telle situation? Quelles sont les thérapies nécessitant une prescription médicale et sous quelles conditions sont-elles remboursées par la LAMal? Les assurances peuvent-elles faire comme bon leur semble? Et quid des dispositifs médicaux comme les béquilles, les tintébins, les bandages ou les lits spéciaux? Voici la réponse de Gilles Antoine Hofstetter, avocat conseil de lʹOrganisation suisse des patients, au micro de Maya Chollet:
Quand l'assurance de base refuse de rembourser une thérapie prescrite par votre médecin traitant, voici la démarche à adopter:
1. Demander une prise de décision officielle de l’assurance de base, où elle indique refuser de rembourser le traitement.
2. Annoncer par écrit que l’on fait opposition à la décision de l’assurance. Il ne faut pas se gêner de contester, trois lignes suffisent, où on explique que l’on fait opposition et ce qu’on veut à la place: "Je ne suis pas d’accord avec votre décision, je veux que mon traitement soit remboursé", c’est déjà suffisant. Attention le délai est de 30 jours. Il est conseillé de demander l’aide de son médecin traitant, de lui montrer le refus de l’assurance ou de lui demander de prendre position rapidement si elle ne donne pas de nouvelles.
3. Si l’assurance refuse toujours de rembourser le traitement après opposition: l’assuré peut recourir au Tribunal cantonal des assurances, c’est gratuit, même si on perd contre son assurance, on ne paie pas de frais de pénalité, ni de frais d’avocat. - L'art de bien dire (4/4)Prendre la parole en public, sʹexprimer avec aisance et clarté, voilà un exercice difficile pour la majorité des gens. Comment gérer ses émotions et son stress? Comment renforcer la confiance en soi? Quels outils permettent une prise de parole efficace?
A Neuchâtel, Sandra Amodio propose un coaching en prise de parole lors dʹateliers de trois jours. Un reportage d'Isabelle Fiaux. - Deuxième servicePhilippe Girard revient sur les sujets de l'émission qui ont suscité vos remarques, questions et commentaires.
Au programme cette semaine: le coût des règles pour les femmes, les chargeurs de téléphone, la distribution du courrier par La Poste, le syndrome d'Asperger et l'art de bien s'exprimer.