Sara Oswald, concerts sur Skype

La cérémonie des Prix du cinéma suisse devait se dérouler ce vendredi à Zurich, elle nʹaura pas lieu en raison du coronavirus. Cʹest donc par voie de communiqué de presse que nous avons appris ce matin les noms des lauréats et surtout des lauréates. "Le Milieu de lʹhorizon", de Delphine Lehericey, avec Laetitia Casta et le très jeune Luc Bruchez dans les rôles principaux, remporte deux prix, meilleure fiction et meilleur scénario. Et "Immer und Ewig", de Fanny Bäuning, deux également: meilleur documentaire et meilleure musique (pour la Neuchâteloise Olivia Pedroli). Les femmes lʹemportent dans 7 catégories sur 11, ce qui inspire ce commentaire à Delphine Lehericey, jointe par téléphone: "Cʹest bien, la Suisse, ce nʹest pas les César." Par Raphaële Bouchet.

La violoncelliste romande Sara Oswald offre depuis quelques jours des mini concerts via Skype quʹelle nomme "Chez moi et chez vous".

La musicienne nous en parle au micro de Laurence Froidevaux.

Le théâtre de Vidy-Lausanne lance cette semaine le spectacle en streaming gratuit sur son site vidy.ch. Avec une pièce différente par semaine. "Hate", duo entre la comédienne Laetitia Dosch et le cheval Corazon ouvre le bal. Le virtuel a aussi des qualités que le live nʹa pas.

Chronique de Thierry Sartoretti, qui livre quelques autres pistes théâtrales en fauteuil.

Comment faut-il s'habiller pour rester digne devant la culture, quand bien même elle est virtuelle, que nous sommes confinés et que du coup, il n'y a pas de public?

Ce soir, Linn Levy a décidé d'assister à une pièce de théâtre virtuelle et prend les conseils mode d'Alexandre Lanz, rédacteur en chef de "Culture en Jeu" et journaliste mode pour le magazine 360.

Une chronique avec vue sur la bibliothèque de Florence Grivel, une promenade avec arrêt sur image.

Le livre choisi du jour "Carnet(s) du lac", Ariane Epars, éd. Héros Limite, 2015.

Une chambre à coucher est le biotope naturel des youtubeuses et youtubeurs. Ils en venaient, ils y retournent. Et nous voilà désormais comme eux, confinés dans un même décor.

Une chronique de Christine Gonzalez.